4 réflexions au sujet de « Guronsan : la désinformation dure depuis 11 ans. En cause le laboratoire MSD, le Vidal, l’AFLD, le ministère des Sports ? »

  1. Kluszczynski Marc

    Bonjour, bonne idée la mise à jour de votre dictionnaire du dopage. Votre remarque sur la caféine vaut aussi pour les anesthésiques locaux.

    • Le changement de statut des anesthésiques locaux désormais autorisés depuis 2004 (comme la caféine) est mentionné à propos du livre d’Amaury Leveaux – lui aussi mal informé par son environnement médico-sportif – dans Cyclosport Magazine n° 110 (en kiosque jusqu’à fin décembre)

  2. Guillaume

    Ce qui me fait sourire, c’est qu’on peut se retrouver positif par « mégarde »:
    Steffon Armitage(rugby) positif en 2012 car il avait pris du dafalgan codéiné pour un mal de dos…
    Gary Neiwand (cyclisme sur piste) positif à la pseudoéphédrine en 1997 car il avait pris un coldrex pour une grippe…

    Et pendant ce temps,certains se font tranquillement des cures d’ACTH sans aucun risque d’être inquiétés…

    Deux poids deux mesures.

    • Commentaire JPDM – Le cas de Gary Neiwand est plus complexe. Dans l’Equipe du 21.03.1997 à propos du pistard australien, il est indiqué qu’il « a été déclaré positif à la pseudoéphédrine lors d’une réunion en Nouvelle-Zélande le 25 janvier. Neiwand avait averti la Fédération néo-zélandaise juste avant le contrôle qu’il avait pris du Coldrex®, un médicament qui contient de la pseudoéphédrine afin de soigner une grippe. »
      Mais pour perturber la clarté de l’info, le rédacteur de l’Equipe a fait une confusion sur la nature du produit en cause. En réalité, le Coldrex® incriminé ne contient pas de la pseudoéphédrine mais de la phényléphrine qui en 1997, date du contrôle positif, était elle aussi prohibée. Sauf que, cinq ans plus tard, en 2002, la phényléphrine est sortie de la liste des interdictions et depuis lors figure dans un programme de surveillance sans être interdite.
      Signalons quand même que la phényléphrine tout comme la pseudoéphédrine sont consommées par les sprinteurs car ces deux substances réduisent le temps de réaction et donc améliorent la mise en action, les démarrages et l’emballage final.

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