2 réflexions au sujet de « Dopage – En France, la lutte contre les substances illicites est-elle entre les mains de chefs compétents et motivés ? Pas sûr ! »

  1. jacquesnardinveterinaire

    bravo pour cet article pour anecdote le conseiller qui a fait un exposé sur interpol à débuter son topo en expliquant qu’il avait été nommé à ce poste « en n’y connaissant rien

    mais dans le monde du cheval c’est pareil aucune personne en charge de la lutte contre le dopage peut se targuer d’une qualification quelconque

    nous sommes gouverné par des incompétents prétentieux

    bonne journée jacques

    • En ce qui concerne les responsables de l’antidopage, il est naturel qu’ils soient incompétents puisque ce sont également des incompétents qui les sélectionnent !
      En clair, rien ne peut avancer, tout est verrouillé pour que la lutte antidopage soit vouée à l’échec.
      Le même phénomène se retrouve chez les journalistes autoproclamés spécialistes du dopage qui, pour accréditer leur thèse personnelle, questionne uniquement les experts qui ont un avis qui colle avec le leur ! Ainsi on retrouve le même mécanisme déjà décrit pour les conseillers d’Etat, des journalistes qui n’ayant aucun CV sur la lutte antidopage choisissent et interviewent des médecins ou pharmacologues qui n’y connaissent pas grand chose sur la question. Dans la foulée, le nom de ces ‘’sachants’’ apparaissant dans les médias, deviennent ipso facto des experts sur le fléau n° 1 du sport de compétition. Cette dérive perdure depuis cinquante ans et ne semble pas vouloir s’essouffler.
      Par ailleurs, nous vous proposons ci-dessous quelques aveux accréditant l’absence de CV antidopage pour exercer au plus haut niveau de la lutte.

      CITATIONS
      INCOMPÉTENT
      (avant d’être nommé à un poste de responsabilité dans la lutte antidopage)

      Jacques de Ceaurriz (FRA), patron du Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) de 1997 à 2009 : « Pharmacologue de formation, Jacques de Ceaurriz est devenu le patron du Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) par « opportunité », plus que par « vocation », lorsque son prédécesseur, Jean-Pierre Lafarge, est parti à la retraite, en 1997. Avant de traquer les produits interdits dans les urines des sportifs, le professeur de Ceaurriz enseignait la chimie-toxicologie à la faculté de pharmacie de Châtenay-Malabry et travaillait sur les pathologies professionnelles liées aux pollutions industrielles pour le compte de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) de Nancy. »
      (Texte du journaliste Stéphane Mandard, Le Monde, 26.07.2007]

      Pr Jean-Paul Escande (FRA), président de la Commission nationale de lutte contre le dopage (CNLD) de 1990 à 1996 : « La Commission nationale de lutte contre le dopage (CNLD) se constitue de dix membres nommés par le gouvernement, dix par le mouvement sportifs, dix personnalités connues pour leur compétence et une personnalité connue pour son incompétence, moi. »
      [L’Equipe, 21.08.1990]

      John Joseph Fahey (AUS), président de l’Agence mondiale antidopage (AMA), de 2008 à 2013 : « Mais il y a encore une dizaine d’années personne n’y connaissait rien ! Alors, c’est vrai, ces dernières saisons, j’ai suivi le Tour de France, les Jeux olympiques, le baseball. J’ai vu qu’il y avait des sportifs qui trichaient mais cela s’arrêtait là., je n’étais pas impliqué, je n’avais pas la connaissance des détails. »
      [L’Équipe, 28.01.2008]

      Dick Pound (CAN), président de l’Agence mondiale antidopage (AMA), de 1999 à 2007 : Dick Pound, le boss de l’Agence mondiale antidopage (AMA), ne trouve pas l’inexpérience du candidat australien John Fahey préjudiciable à l’AMA : « Ce n’est pas un handicap. Il peut apprendre le métier très vite. C’était la même chose avec moi. Je n’y connaissais rien. »
      [L’Équipe, 17.10.2007]

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