Rugby – Médicalisation de la performance et dopage : y-a-t-il une séparation tranchée entre les deux ?

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[publié le 6 avril 2017]

Le numéro d’avril 2017 de la revue de la fédération française de rugby (FFR) Rugby Mag, vient de sortir et toujours aucune information sur le dopage.

 

rugbyman

Rugby Mag, avril 2017

 

Depuis le numéro de novembre 2016 ont été révélés l’affaire des glucocorticoïdes concernant trois joueurs du Racing 92 avec, en suivant, les contrôles positifs de deux internationaux ‘’bleus et blancs’’ à l’higénamine (un stimulant spécifié) et pour clore cette série, en février la garde à vue de deux joueurs du Top 14 pour détention de cocaïne. A cette liste, il faut ajouter un joueur australien contrôlé positif à la cocaïne qui n’a pas exécuté sa sanction et joue dans le Top 14.

De même, la star du rugby mondial Dan Carter qui, au début 2016, a publié une autobiographie dont le thème central tourne autour des 3e mi-temps : bières, cuites et gueules de bois, s’est fait prendre à un contrôle routier d’alcoolémie.

 

Dan-Carter

Dan Carter, autobiographie d’une légende des All Blacks, édition Marabout

 

Toute cette énumération pour constater que la revue fédérale ignore copieusement le fléau numéro un du sport professionnel mais également présent dans le monde amateur cher à la nouvelle équipe dirigeante de la FFR..

Or, l’une des missions majeurs des instances fédérales est, sans relâche, d’informer, prévenir, éduquer les licenciés sur les dérives de la médicalisation de la performance, quel que soit le niveau.

Visiblement, Rugby Mag ‘’s’en tape’’ complètement !

3-singesComme les trois singes, les instances fédérales du rugby ne veulent rien entendre qui les dérange, ne rien voir qui les confonde et ne rien avouer qui les déprécie

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