Les instances doivent revoir leur copie pour que le processus de transition ne laisse pas une domination excessive aux femmes transgenres
PARADOXE – Alors que les autorités sportives mondiales pourchassent depuis des décennies le dopage hormonal exogène, là, avec le cas de Lia Thomas qui a changé de sexe, elles légalisent – malgré une opération pour le moins non naturelle – la supériorité du passé hormonal endogène masculin de Will qui a forcément laissé en héritage des atouts morphologiques, biologiques et physiologiques à Lia, la nouvelle ondine des bassins. Au motif du ”tout inclusion”, on bafoue morale et surtout éthique sportive.
Textes et documents inédits : une exclusivité du blog JPDM
Depuis 1900, nous avons trouvé plusieurs publicités de médicaments mis au point par des médecins dont le seul objectif est de ”soigner” la forme des sportifs bien portants.
Aujourd’hui, et même depuis l’affaire Festina en juillet 1998, cela s’appelle une conduite dopante. Cette dernière correspond à la consommation de substances prohibées ou non dans le seul but de performer alors que le sportif ne présente aucune pathologie quelconque nécessitant la prise d’un médicament.
Finalement, on médicalise la performance sans que pour l’athlète, en dehors de sublimer son rendement, il n’y ait la moindre justification à prendre une potion accélératrice.
sous la direction de Gérard Ernault, édition en exergue, 2021
La dernière production des journalistes de L’Equipe est consacrée aux quarante-et-un ans passés entre le 28 février 1946 et le 08 août 1987 au 13, puis 10 Faubourg-Montmartre (Paris 9e)
L’ouvrage-mémoire des ”élites de la presse sportive” comporte 479 pages signées par 45 contributeurs, pour la plupart appartenant à l’association Les Anciens de L’Equipe.
L’Equipe 10 Faubourg-Montmartre, éd. en exergue, 2021
Alors que ces médicaments euphorisants étaient omniprésents dans le peloton que JML a côtoyé de 1967 à 1971 et même pendant sa carrière de journaliste de 1971 à 1988, il ne savait pas qu’ils ne seront prohibés officiellement qu’en 1978 et décelables seulement 21 ans plus tard, en 1999. Ainsi pendant la carrière cycliste mais aussi de journaliste de JML – alors que le peloton carburait aux corticos – sur plusieurs milliers de contrôles il n’y aura aucun cas positif. Un stade de foot de 100 000 places ne serait pas suffisant pour accueillir tous les dopés aux corticoïdes testés négatifs.
C’est la rivalité entre les hommes qui pousse à l’usage de produits illicites. Plus la concurrence est forte, plus il y a de médias, plus la triche rôde. Par ailleurs, les calendriers et l’argent – souvent mis en première ligne – ne sont que des potentialisateurs.
Saga Jean-Marie Leblanc – 6e volet
De sa période de journaliste à L’Equipe jusqu’à l’affaire Festina, soit pendant seize ans si l’on en croit ses écrits, Jean-Marie Leblanc (JML) s’est trompé de cible sur les véritables racines du survoltage artificiel. Etonnant pour un ancien coureur professionnel même de ”petit niveau” puis journaliste pendant dix-huit ans et enfin directeur de la Grande Boucle pendant une durée identique d’avoir un diagnostic manquant autant de pertinence.
Depuis les années 1980, il se trompait de cible en fustigeant les pompiers-lanceurs d’alerte plutôt que les pyromanes-tricheurs. Il a fallu attendre octobre 2005 pour que la direction générale d’ASO – maison mère du Tour de France – en la personne de Patrice Clerc, dirigeant non issu du milieu cycliste, prenne un virage à 180° en soutenant dès lors les dénonciateurs des dérives biologiques illicites.
Malgré une carrière de 35 ans (1963-2006) dans le milieu cycliste, Jean-Marie Leblanc (JML) joue au naïf pour faire croire qu’à son époque il n’y avait pas de dopage chez les amateurs, que les contrôles étaient infaillibles et les substances indécelables. Un fantasme qui selon lui ne deviendra réalité seulement qu’en 1990. Tous ces pseudo-arguments n’ont qu’un but : assurer sa défense pro domo (avocat de sa propre cause) pour nier le dopage du peloton des amateurs comme des pros afin de plaire à ses différents chefs hiérarchiques.
Dr JPDM – Dopage, l’imposture des performances, éditions Chiron, 2000. – 287 p
Selon Jean-Marie Leblanc (JML), les substances indécelables sont apparues en 1990. En réalité, la presse signale des médocs de la performance échappant aux radars analytiques dès… 1964 !
Et pourtant le grand baratineur JML va marteler, face aux accusations de Willy Voet le soigneur de Festina, qu’il ne s’est jamais dopé, preuves à l’appui. Selon lui, à son époque, les contrôles étaient d’une rare efficacité, il n’y avait aucune substance indécelable disponible et les tests antidopage qu’il a subis étaient négatifs.
Surnommé Le Géant de La Mure en raison de son gabarit (1,85 m / 82 kg) inhabituel chez les Géants de la Route des années 1960, il s’est surtout fait remarquer en tant qu’équipier de luxe de Jacques Anquetil et Jean Stablinski.