Dopage – Le couple Leonardo Piepoli-Dr José Ibarguren Taus, un binôme au passé sulfureux engagé par l’équipe Movistar

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Les relations sont trop consanguines entre les cyclistes, les directeurs sportifs et les médecins de la performance pour qu’enfin un véritable renouveau voit le jour.

Récemment, selon le quotidien espagnol El Pais, l’équipe Movistar – pilier du World Tour – lors d’un mercato stupéfiant, a recruté un couple au passé trouble vis-à-vis des règles antidopage : « La formation espagnole s’offre les services du docteur José Ibarguren, qui officialise depuis une dizaine d’années chez Deceuninck-Quick Step, tandis que Leonardo Piepoli – qui a connu Ibarguren au sein de la sulfureuse Saunier Duval – a été nommé au poste d’entraîneur. »

Dopage – Piepoli exclu du Tour de France 2008 pour contrôle positif à l’EPO-Cera, vient d’être recruté comme directeur sportif par le Team Movistar

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Une fois de plus, la triche est récompensée grâce à… l’Union cycliste internationale (UCI) et ses règles mal ficelées

Les anciens consommateurs de substances illicites ont plus de chance de rebondir après leur carrière sportive en obtenant un poste de directeur sportif, de manageur ou de consultant TV alors que ceux qui ont respecté les règles rament à contre-courant pour décrocher un poste équivalent.

CYCLISME – Rayon lecture – César Marcellak, il est venu, il a vaincu

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de Christian Defrance et Régine Marcellak – éditions Nord Avril

Christian Defrance et Régine Marcellak - César Marcellak, il est venu, il a vaincu - éd. Nord Avril, 165 p

C’est la biographie d’un Polonais qui, contre toute attente des cadors du peloton, a conquis le titre de champion de France sur route à 35 ans passés, le 27 juin 1948 à Montlhéry alors que sa naturalisation datait du 29 juin de l’année précédente. Avant ce maillot tricolore, Marcellak a remporté plusieurs classiques nordistes : Paris-Arras 1946, Paris-Valenciennes 1946, Paris-Lens 1937 et 1946. Sa carrière professionnelle s’est déroulée sur treize saisons, de 1946 à 1958.

Tour de France ton histoire – Jean Robic, le 25e lauréat, aurait eu 100 ans en 2021.

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Jean Robic, dit Biquet, aux multiples autres surnoms en raison de sa taille – moins de 1,60 m – de ses gamelles retentissantes et de son caractère bien trempé, a parcouru les routes du Tour de France de 1947 à 1959. Comme tous les cadors de la Grande Boucle, il a remporté la 34e édition à sa première participation. Il savait tout faire : grimper, sprinter, rouler; il a même été champion du monde dans les sous-bois en 1947 et 1950. Il s’est également essayé au demi-fond.

ETAT CIVIL FAMILLE établi avec la collaboration de Philippe Fetter

Antidopage – Le Clan étend ses tentacules : un transfuge de l’AMA – un de plus – à la tête d’une agence dite indépendante.

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Après 13 ans comme n° 2 de l’instance mondiale, l’ex-avocat néo-zélandais David Howman dirige depuis 2017 l’Unité d’intégrité de l’athlétisme mondial (AIU).

Décryptage des conflits d’intérêt en boucle

Dopage – La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, nommée en janvier prochain au comité exécutif de l’AMA, n’a jamais, à ce jour, publié la moindre étude sur le survoltage artificiel.

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Pourtant, cette étonnante promotion n’interpelle toujours pas la presse sportive… complice passive d’une imposture.

L’Agence mondiale antidopage (AMA) continue de recycler les ministres des Sports françaises. Après Valérie Fourneyron c’est au tour de Roxana Maracineanu. Avec cette désignation, la compétence de la lutte antidopage mondiale continue un peu plus de se décrédibiliser.

Cette nouvelle nomination démontre parfaitement l’entre soi des instances mais surtout le peu de sérieux de l’AMA qui n’hésite pas à intégrer à son comité exécutif des incompétents (es) puissance XXL.

Dopage – Cyclisme : décryptage du théorème de Lance…

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Pour commenter, dans mon précédent article, les déclarations de Martial Saugy, le directeur du laboratoire suisse d’analyse du dopage (LAD), et récent retraité, faisant le constat que malgré des centaines de contrôles urinaires et sanguins réalisés sur Lance Armstrong (LA), aucun biologiste n’avait réussi à le « faire tomber », j’ai repris les nombreuses déclarations du Texan concernant ses relations souvent ambigües avec les responsables des labos des structures analytiques agréées par l’Agence mondiale antidopage (AMA). C’est ainsi que j’ai pu créer le « Théorème de Lance ».

Rappelons qu’en 2002, à sa demande, au départ du Tour de France, il avait été reçu par Martial Saugy dans l’hôtel où se déroulaient les prises de sang afin que le spécialiste helvétique lui explique – ainsi qu’à son coach Johan Bruyneel – la méthodologie de la détection de l’EPO. Que Saugy ait accepté paraît invraisemblable. Quoi qu’il en soit, cet épisode renforce l’équation de LA.

Antidopage – Défense pro domo peu convaincante de Martial Saugy, récent retraité, ancien directeur du laboratoire suisse d’analyse du dopage (LAD) basé à Lausanne

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Ou l’art de transformer des défaites en… victoires

SYNTHESE – Je ne suis pas biologiste/directeur d’un laboratoire d’analyses agréé par l’Agence mondiale antidopage (AMA) pour lutter contre les dérives du sport; je ne méconnais certainement pas les difficultés que doivent être les recherches permanentes sur les nouvelles molécules pour tenter d’éradiquer le fléau des aides illicites à la performance.

En revanche, je connais l’historique du dopage et ses relations  »intimes » avec le monde du sport et du cyclisme en particulier. Je ne reproche donc pas à Martial Saugy ses carences analytiques mais de les transformer… en victoires ! Je ne peux que réagir à ses propos puisque, à l’heure de prendre sa retraite, il nous sort trois grosses sornettes :

  • Il a été confronté à l’un des types les plus dopés de la planète [Lance Armstrong] FAUX
  • Les laboratoires antidopage ne sont pas en échec mais c’est l’organisation des contrôles qui l’est FAUX
  • Le sport est plus propre aujourd’hui que dans les années 1990-2000 FAUX

Cyclisme – Paris-Roubaix, des machines et des hommes soumis au crash-test des pavés !

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Depuis le 19 avril 1896, les Géants de la Route ont fait la gloire de l’Enfer du Nord.

Ce dimanche 3 octobre, 25 équipes de 7 coureurs seront au départ de Compiègne pour rejoindre Roubaix, 259 km plus loin, couverts plus probablement de boue (la pluie étant annoncée) que de poussière, les muscles moulus par 30 secteurs pavés échelonnés sur 55 kilomètres.

Je propose, en préambule de cette 118e édition, un angle inhabituel : innovations du parcours et du matos depuis 1948.