La jeune patineuse Kamila Valieva est épinglée en décembre 2021 alors qu’elle est âgée de 15 ans. Mais ce résultat analytique anormal n’ayant été révélé qu’après l’épreuve par équipes des Jeux de Pékin remportée par le team russe, Valieva avait été autorisée à participer à l’épreuve individuelle où elle s’était octroyée la 4e place.
Ce cas est exemplaire dans la mesure où tous les articles de presse sont carencés. Rien de surprenant lorsqu’on sait que les journalistes n’ont jamais été formés par un cursus validé sur les substances dopantes.
En fichier joint (PDF) – Fiche du Dictionnaire du dopage : Inhibiteurs de l’aromatase (létrozole)
Avec l’AS Cannes, il a remporté la Coupe de France en 1932 et a été vice-champion de France en 1933. Depuis des années, nous recherchons – notamment avec Philippe Fetter – les états civils des internationaux français afin de pouvoir faire des statistiques fiables sur la longévité des champions. Malheureusement, la Fédération française de football (FFF) qui devrait jouer un rôle de leader sur ce plan n’est pas vraiment concernée. Par exemple, pour Raoul Duteil – une seule sélection en 1929 – elle donne une naissance en 1905, date erronée de … deux ans !
Le Mondial, évènement planétaire, pendant toute sa durée du 21 novembre au 18 décembre, n’accouchera probablement – comme ses devanciers – d’aucune affaire de dopage. En comparaison de la plus grande course de cyclisme, le Tour de France, qui voit pratiquement à chaque édition, les perquisitions s’inviter dans les hôtels des coureurs et la défiance s’installer dans les médias et le public. Des vainqueurs du Tour tels Lance Armstrong (7 fois), Floyd Landis, Alberto Contador ou Bjarne Riis ont dû subir l’opprobre des instances antidopage alors que dans le football, on voit mal Cristiano Ronaldo, Lionel Messi, Neymar ou Kylian Mbappé subir le même sort.
Après l’affaire Festina de 1989 et la sortie en bloc du Tour de France de Richard Virenque et ses équipiers, l’instance UCI et l’organisateur ASO nous ont »gonflé le mou » en nous annonçant régulièrement pendant des années, au moment des voeux, que le Tour du Renouveau était arrivé. Sauf que plus de vingt après, on est sûr de rien !
Alors que depuis le début de l’année 2016, ce produit est interdit par l’Agence mondiale antidopage (AMA) et étant une molécule synthétique (non endogène) – donc parfaitement détectable – on trouve encore des adeptes de ce produit »miracle » se faire prendre au contrôle.
Le cycliste consommateur de tramadol dans un grand Tour peut, pendant plusieurs étapes, envoyer dans le décor ses collègues sans que la réglementation antitramadol n’ait pu empêcher la moindre gamelle.
mais l’auteur de l’article zappe totalement qu’il a été aussi un adepte convaincu des pastilles atomiques. Plusieurs affaires en témoignent.
Le journaliste de France Football, Roberto Notarianni, dans L’Equipe du 09 novembre dernier, pond deux pages sur le parcours emblématique d’Helenio Herrera, un entraîneur qui a raflé de nombreux titres, notamment avec l’Inter Milan (Coupe d’Europe des clubs champions en 1964 et 1965).
Retour sur une histoire marseillaise racontée à 18 ans d’écart par Bernard Tapie en 2004 et Basile Boli en 2022. Entre les duettistes, tous les faits sont différents. En fait, il est probable que l’opération élimination nocturne du coach s’est renouvelée à plusieurs reprises.
Le 05 novembre 2022, en détaillant les blessures des joueurs du PSG encore indisponibles, Barroso cite le défenseur central Presnel Kimpembé handicapé par un problème au »talon d’Achille ». En réalité, il s’agit évidemment du tendon d’Achille.
Dernier exemple en date, le cas de Manuel Neuer, portier emblématique du Bayern Munich, hors des clous si le Code mondial antidopage était réellement appliqué.
Alors que ce produit, pris par voie orale à l’inverse des EPO traditionnelles, est facilement détectable depuis son interdiction en janvier 2015, on a du mal à comprendre comment une sportive aussi expérimentée que la Roumaine se fasse épingler avec un tel produit par la patrouille antidopage de l’US Open, un tournoi du Grand chelem sous contrôle.
Depuis des décennies, les experts en physiologie nous expliquent que les Kényans dominent – du 3 000 m steeple au marathon – grâce à leur entraînement en altitude (2 000 à 3 000 m) sur les Hauts Plateaux de l’Afrique de l’Est.
Les instances médicales et sportives de la Fédération française de rugby ont-elles pris le problème à »bras le corps » ?
Depuis le début des années 2000 et l’intensification du professionnalisme des adeptes du raffut, du tampon, du déblayage et autre chamboule-tout, la rubrique de la casse des corps s’est enrichie d’une nouvelle pathologie : la rupture distale du tendon du biceps brachial. Jusqu’alors, cette lésion était rarissime, voire inconnue.
En 2018, positif au clostébol, le sportif était pénalisé de un an de mise à pied. En 2002, le tarif est passé à 4 ans ! Autrement dit, c’est la mort sportive pour le Nigérian Orji Okonkwo à l’âge de 24 ans !
Lequipe.fr, le 8 octobre dernier, annonce le décès du Néerlandais spécialiste des gags en course. Le journaliste Benoît Furic, invité à rédiger la page nécrologique du coureur, revient sur les mésaventures du fils de notaire face au contrôle antidopage des années 1965-1980 où les stimulants étaient omniprésents et les manipulations d’urine à la mode.