Rugby nostalgie – Avant, le rugby était un jeu dans lequel le physique avait un faible impact sur la fréquence des commotions cérébrales

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Les accidents parfois dramatiques étaient dus le plus souvent à des faits de jeu : plaquages ”cathédrale” ou à l’horizontale, tête en avant mais aussi mêlées

France-Ecosse, le 3e match du Tournoi des Six Nations, qui devait avoir lieu le dimanche 28 février à Paris – reporté pour cause de Covid-19 – aurait pu nous permettre de vérifier si cette tendance des “courts-circuits cérébraux” se maintenait. Ce n’est que partie remise puisque les matches vont continuer à s’enchaîner avec des joueurs de plus en plus athlétiques, massifs et rapides

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  • Rugby – Dopage : la suspicion légitime colle parfaitement aux gabarits des Springboks – publié le 9 septembre 2019
Rugby – Dopage : la suspicion légitime colle parfaitement aux gabarits des Springboks – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)
  • Rugby – Coupe du monde : les bulldozers sud-africains ont écrasé les tanks anglais – publié le 5 novembre 2019
Rugby – Coupe du monde : les bulldozers sud-africains ont écrasé les tanks anglais – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)
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Rugby – L’impact du physique a boosté la fréquence des commotions cérébrales… – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

Une réflexion au sujet de « Rugby nostalgie – Avant, le rugby était un jeu dans lequel le physique avait un faible impact sur la fréquence des commotions cérébrales »

  1. olivier annichini

    Il est certain qu’en devenant professionnel en 1995 (par décision de l’International Board, sur pression de pays comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande dont le vivier de joueurs était menacé par le déjà professionnel rugby à XIII), le rugby à XV a changé de physionomie. Jusqu’alors considéré comme un sport de “voyous joué par des gentlemen”, il est devenu une compétition dopée par l’argent et la pharmacie, où le physique n’est plus un atout naturel mais une arme toujours plus affûtée et dangereuse.
    Changeant de physionomie, le rugby a du coup changé de philosophie. Dans sa livraison du 27 février, L’Equipe Magazine rapporte qu’en 1982 le seconde ligne Jean-François Imbernon, soutenu par tous les piliers de l’équipe, avait imposé une condition “signée canon”, c’est à dire du fromage et du vin à la table des Bleus, alors que le sélectionneur Fouroux voulait les initier à la diététique… C’était l’époque où le XV de France jouait 3 mi-temps, la troisième nécessitant une licence V. Aujourd’hui, vu la violence dans le jeu, les prolongations se jouent plutôt à l’hôpital.
    O.Annichini

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