Dopage – Rugby – Un ancien décathlonien champion de France en 1966 et 1967, passe au XV en 1re division de 1969 à 1978 avec un solide bagage d’expert en stéroïdes anabolisants. La preuve par une interview “sans langue de bois”…

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[publié le 31 mai 2017]

Alors que l’ovalie de Bernard Laporte et Mourad Boudjellal nous sert à chaque dérapage de joueurs épinglés par la patrouille antidopage, le discours lénifiant que, au choix, le produit en cause :

  • est une drogue sociale (‘’il faut que jeunesse se passe’’)
  • n’est pas sur la liste des substances interdites,
  • n’améliore pas les performances,
  • ne savait pas…

Ces arguments-bidons ne tiennent pas la route. L’utilisation d’adjuvants illicites de l’effort date des années 1960 ; de nombreux témoignages confirment que les amphets faisaient partie de la panoplie des rugbymen il y a déjà près de 60 ans. Mais, au tournant de la décennie 1960-1970, les engrais musculaires (stéroïdes anabolisants) ont commencé à faire leur apparition sur les pelouses du championnat de France de 1re division.

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Stéroïde anabolisant injectable : Dynabolon®. Sur le marché officiel du médicament français de 1964 à 1997

Pour en faire la démonstration, nous vous proposons une interview d’un ancien athlète au gabarit impressionnant pour l’époque des années 1970 spécialiste du décathlon passé ensuite au rugby à XV.

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Stéroïde anabolisant injectable : Deca-Durabolin®.Sur le marché officiel du médicament français de 1964 à 1995

 CASTANG

Athlétisme magazine, 1969, n° 4, mars, p 31

Dans ce commentaire pro-anabolisant, on constate que le Sisteronais s’arrange avec sa conscience pour faire la différence entre le Maxiton® (amphétamine) – un dopant dangereux – et les stéroïdes anabolisants, produits assimilés à la diététique !

Contrairement à ce que dit Castang, tous les stéroïdes anabolisants ne sont pas en vente libre mais certains en 1969 au moment de l’interview sont déjà au tableau C (produits dangereux nécessitant une prescription médicale).

Les stéroïdes anabolisants sont apparus sur la liste rouge du Comité international olympique (CIO) en 1974 et ont été considérés dès le départ comme des produits qualifiés de ‘’lourds’’ (puissants) au même titre que, quelques années plus tard, les transfusions sanguines, l’EPO, les hormones de croissance… Ajoutons que depuis l’année 2000, mis à part le Nilevar®, tous les stéroïdes anabolisants ont été retirés du marché français du médicament. En 2017, certains sont toujours disponibles au marché noir (internet).

repères castang

POST-IT

Signalons pour compléter la relation rugby-athlétisme que dans la première partie du XXe siècle, il n’était pas rare que certains internationaux de rugby l’étaient également en athlétisme. Ci-joint une liste non exhaustive.

 

Docteur Jean-Pierre de Mondenard

Les affaires de dopage décodées, commentées par un expert indépendant de toutes les instances nationales et internationales

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Dopage – Rugby – Un ancien décathlonien champion de France en 1966 et 1967, passe au XV en 1re division de 1969 à 1978 avec un solide bagage d’expert en stéroïdes anabolisants. La preuve par une interview « sans langue de bois »…

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[publié le 31 mai 2017]

Alors que l’ovalie de Bernard Laporte et Mourad Boudjelal nous sert à chaque dérapage de joueurs épinglés par la patrouille antidopage, le discours lénifiant que, au choix, le produit en cause :

  • est une drogue sociale (‘’il faut que jeunesse se passe’’)
  • n’est pas sur la liste des substances interdites,
  • n’améliore pas les performances,
  • ne savait pas…

Ces arguments-bidons ne tiennent pas la route. L’utilisation d’adjuvants illicites de l’effort date des années 1960 ; de nombreux témoignages confirment que les amphets faisaient partie de la panoplie des rugbymen il y a déjà près de 60 ans. Mais, au tournant de la décennie 1960-1970, les engrais musculaires (stéroïdes anabolisants) ont commencé à faire leur apparition sur les pelouses du championnat de France de 1re division.

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Stéroïde anabolisant injectable : Dynabolon®. Sur le marché officiel du médicament français de 1964 à 1997

Pour en faire la démonstration, nous vous proposons une interview d’un ancien athlète au gabarit impressionnant pour l’époque des années 1970 spécialiste du décathlon passé ensuite au rugby à XV.

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Stéroïde anabolisant injectable : Deca-Durabolin®.Sur le marché officiel du médicament français de 1964 à 1995

 CASTANG

Athlétisme magazine, 1969, n° 4, mars, p 31

Dans ce commentaire pro-anabolisant, on constate que le Sisteronais s’arrange avec sa conscience pour faire la différence entre le Maxiton® (amphétamine) – un dopant dangereux – et les stéroïdes anabolisants, produits assimilés à la diététique !

Contrairement à ce que dit Castang, tous les stéroïdes anabolisants ne sont pas en vente libre mais certains en 1969 au moment de l’interview sont déjà au tableau C (produits dangereux nécessitant une prescription médicale).

Les stéroïdes anabolisants sont apparus sur la liste rouge du Comité international olympique (CIO) en 1974 et ont été considérés dès le départ comme des produits qualifiés de ‘’lourds’’ (puissants) au même titre que, quelques années plus tard, les transfusions sanguines, l’EPO, les hormones de croissance… Ajoutons que depuis l’année 2000, mis à part le Nilevar®, tous les stéroïdes anabolisants ont été retirés du marché français du médicament. En 2017, certains sont toujours disponibles au marché noir (internet).

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Signalons pour compléter la relation rugby-athlétisme que dans la première partie du XXe siècle, il n’était pas rare que certains internationaux de rugby l’étaient également en athlétisme. Ci-joint une liste non exhaustive

 

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Tour d’Italie – La triche est consubstantielle à l’homme à vélo, en voiture et à moto. Le “bidon-motorisé” a remplacé la poussette organisée des années 1960

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[publié le 25 mai 2017]

Dans l’ascension du troisième obstacle de l’étape-reine du 100e Giro, à 4 km du passage au col de l’Umbrail (2 502 m), on a vu Vincenzo Nibali et Nairo Quintana se débarrasser d’Ilnur Zakarin et de Domenico Pozzovivo grâce au concours des motos de la télévision italienne. Moi-même devant l’écran, j’avais noté la collaboration –  des deux roues motorisées en ponctuant : ‘’Ce n’est pas possible !’’ Cet incident a été vécu avec exaspération par Domenico Pozzovivo, l’un des acteurs floués.

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Tour d’Italie 1960 : Gastone Nencini grimpe le Gavia (2618 m) grâce à une chaîne de supporters qui, de main en main, le propulse au sommet

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La poussette a été remplacée par le bidon-motorisé ou bidon-collé

 

Avant la poussette était omniprésente dans les courses à étapes. Aujourd’hui, mais déjà depuis quelques années, avec la permission de se ravitailler auprès des voitures d’équipe, on assiste – notamment dans les ascensions – au ballet incessant des coureurs venant se ravitailler en barres énergétiques et bidons « motorisés ». La technique consiste à bien agripper avec la main l’objet (bidon…) tenu fermement par le conducteur de la voiture qui, en même temps, accélère plus ou moins longtemps. Cette pratique n’a pas cours sur le plat, ni a fortiori en descente ni avec la moto fraîcheur.

D’ailleurs, le réalisateur de la RAI – la télévision italienne – sent bien que cette technique du ‘’bidon- motorisé’’ transgresse les règles éthiques car dès qu’il constate sur les écrans que la triche est trop visible (un coureur agrippé au bidon-motorisé pendant un bon moment), il bascule sur une autre caméra montrant une autre partie de la course.

Si on ne veut pas que la dérive s’intensifie avec de plus en plus de ‘’bidons-motorisés’’ sur des centaines de mètres, il faut que les commissaires de course fassent leur job en pénalisant à la fois les directeurs sportifs et les bénéficiaires.

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Luca Paolini et la Katusha réalisent ici un exemple de bidon-collé. C’était il y a au moins deux ans et la technique ascensionnelle du bidon-motorisé est toujours dans l’actualité du Giro 2017 (Photo : archives AFP)

Pour que le cyclisme ne devienne pas le foot où la triche est omniprésente : tirage de maillot, entrave de l’adversaire avec les bras (voire le ceinturer), croche-pied, tacle par derrière, etc. aboutissant depuis plusieurs années à la triste réalité que les footballeurs ne peuvent plus se comparer à des manchots, les bras ayant acquis, avec la permission des Fédérations et des arbitres, autant d’importance que les membres inférieurs.

 

Tour d’Italie – La chaîne l’Equipe brille par ses scores d’audiences mais beaucoup moins par les commentaires de ses envoyés spéciaux

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C’est grâce à ses champions que le vélo attire toujours autant de spectateurs et de téléspectateurs. L’Equipe, dans son édition du 25 mai s’en glorifie en titrant un articulet dans la page Extra médias « Journée record pour la chaîne L’Equipe »

 

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L’Equipe, 25 mai 2017

 

Tout le milieu cycliste sait que je m’intéresse aux compétitions depuis le début des années 1970. La 100e édition du Giro ne pouvait me laisser indifférent, notamment sa 16e étape phare du  23 mai entre Rovetta et Bormio avec le Mortirolo (1 854 m) et la double ascension du Stelvio (2 758 et 2 502 m). Curieusement, l’arrêt précipité du maillot rose Tom Dumoulin dans la deuxième ascension du Stelvio (l’Umbrailpass le versant suisse) a été escamoté par les envoyés spéciaux de L’Equipe sur la course.

De même, pendant le commentaire du direct, on a eu droit à partir de l’arrêt impromptu du maillot rose, au diagnostic de ‘‘problèmes liés à l’estomac ou troubles gastriques’’.

Résumons les faits : Dumoulin, prit d’une envie pressante, s’arrête sur le bord de la route, jette son vélo, retire son maillot de leader, baisse son cuissard pour satisfaire ‘’un gros besoin naturel’’.

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Tom Dumoulin obligé de s’arrêter pour satisfaire un gros besoin naturel (capture d’écran de la chaîne L’Equipe)

L’opération va prendre un peu moins d’une minute. Livré à lui-même, quasiment seul pendant les 30 derniers kilomètres, le leader de l’équipe Sunweb réalise un exploit en ne perdant que deux minutes sur Vincenzo Nibali et Nairo Quintana ces deux principaux adversaires pour le général. Chapeau l’artiste !

Pour en revenir à cet incident de transit, rappelons aux commentateurs de la chaîne L’Equipe que lorsque c’est l’estomac qui est patraque, l’évacuation se fait par voie haute (bouche et donc vomissement) alors que lorsque l’intestin manifeste son désaccord (accélération du transit) c’est par le rectum que la sortie s’effectue.

Donc, de nous assommer avec des troubles de l’estomac alors qu’en réalité c’est l’intestin qui est en cause (sécrétions hydriques intestinales exagérées) montre l’étendue de l’ignorance du fonctionnement du corps par les spécialistes de la chaîne L’Equipe.

Quelques minutes avant cet incident digestif, somme toute lourd de conséquences, on a vu à l’écran Dumoulin se tenir à la portière de sa voiture tout en discutant pendant quelques instants avec son directeur sportif. Etait-il en train – car il sentait déjà les prémices des troubles digestifs – de lui demander conseil sur la conduite à tenir ? On ne sait pas puisque la question ne lui a pas été posée …

 

 

Courrier d’un lecteur à la suite de l’article “Dopage – La confusion entre stéroïdes anabolisants et corticosurrénaliens perdure grâce aux médias sportifs avec, en tête, L’Equipe”

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[publié le 19 mai 2017]

J’ai reçu un commentaire agressif d’un lecteur, ancien cycliste professionnel, dont la critique n’avait cependant aucune relation directe avec la confusion entre les deux types de stéroïdes aux effets opposés : anabolisants d’un côté et anti-inflammatoires de l’autre :

« Merci pour ces précisions – Mais grand dieu pourquoi ne pas vous en prendre à vos confrères qui sont les premiers tricheurs ? Dehors tous ces charlatans. Plus de répressions. Radiation a vie. Valverde meilleur sans se doper … qu’en pensez vous ? En ce moment Jérôme Chiotti sur La 2 , merci de le féliciter pour son courage. Il dit toute la vérité. Je peux en témoigner. »

Ça ne me dérange pas d’avoir à me justifier dans la mesure où, visiblement, notre blogueur a de sérieuses lacunes sur mon implication dans le domaine de l’antidopage. Je lui signale que je dénonce depuis près de 40 ans mes ‘’chers confrères’’ qui ne respectent pas le serment d’Hippocrate tout autant que l’éthique sportive, ce qui me vaut d’ailleurs depuis toutes ces années l’hostilité d’une partie des médecins du sport français.

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En ce qui concerne Valverde, j’ai publié dans mon blog le 27 mars un texte sur les performances étonnantes de l’Espagnol à près de 37 ans. Avec Jérôme Chiotti, ont étaient tous les deux présents lors d’une conférence à Joué-les-Tours en mars 2002. Je l’ai toujours soutenu.

 

 

 

 

 

Tour d’Italie – L’Equipe : pourquoi tant d’approximations dans la relation des faits ?

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[publié le 18 mai 2017]

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L’Equipe, 19 mai 2016

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L’Equipe, 17 mai 2017

Durant l’année 2016, pour les 70 ans de L’Equipe, et publiée à plusieurs reprises, une pub faisant  la promotion du quotidien vantait tous les termes d’anatomie appris en dehors de l’école, plus précisément dans les colonnes de la « bible des sportifs ». Visiblement, l’envoyé spécial sur le Giro depuis des années, notamment en 2016 et 2017, a certainement feinté à de nombreuses reprises les cours d’anatomie de L’Equipe !

Courrier des lecteurs – Un commentaire en réaction à mon article du 27 mars 2017 sur les étonnantes performances répétées de Valverde

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[publié le 17 mai 2017]

« Ce que vous écrivez sur les poussettes au sein de l’équipe Movistar est inexact. Rojas, le seul à avoir mis la main sur le bas du dos d’Amador et Oliveira, s’en est expliqué (il avait un ennui mécanique et ne pouvait prendre de relais, c’était pour les positionner, ce la ne donnait aucun avantage à l’équipe) et dans tous les cas la sanction est une pénalité d’une minute et non la disqualification. Sinon, l’UCI aurait appliqué le règlement. Vous oubliez aussi de dire que la comparaison avec Contador , est dans ce cas précis, inexacte: Contador est meilleur grimpeur que Valverde dans les grands cols en altitude, mais en moyenne montagne avec des cols courts, le puncheur grimpeur qu’a toujours été Valverde peut être meilleur. De plus, Contador, comme Froome vise le tour de France, alors que Valverde a un pic de forme programmé plus tôt, autour des ardennaises. Si Valverde remportait le tour de France devant Froome et Contador, je partagerais votre suspicion, mais là il s’agit du Tour de Catalogne, sur une semaine, ce qui permet à la physiologie d’un homme de presque 37 ans de ne pas être trop malmenée. Soulignons enfin que votre analyse pour être complète et équilibrée, mériterait de rappeler que l’affaire Puerto date de l’époque où Valverde était chez Kelme, qu’il a beaucoup travaillé pendant sa suspension, que sa carrière a été émaillée de grosses défaillances, qu’il est beaucoup surveillé, et qu’il a une certaine linéarité et logique dans ses performances; il n’y a aujourd’hui aucune raison de suspecter plus Valverde que ses concurrents, à propos desquels, on pourrait, si on le voulait, trouver aussi des arguments à charge, qu’il serait juste d’équilibrer, comme pour Valverde, avec des arguments en faveur de ces cyclistes qui ont une hygiène de vie exceptionnelle. J’apprécie par ailleurs certaines de vos analyses, mais pas celle-là. »

 

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Vainqueur de la Flèche Wallonne 2017

   

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Vainqueur de Liège-Bastogne-Liège 2017

        Dr JPDM – A l’âge de 37 ans, il est meilleur sans dopage que lorsqu’il était chargé à l’EPO. Ajoutons qu’en dehors de l’opération Puerto en 2006, il n’a jamais été contrôlé positif. Au fait, on aimerait connaître le nom de son médecin …

Je ne suis pas le seul à croire que “plus ça change, plus c’est la même chose”

Cannabis – C’est mauvais pour le consommateur lui-même mais aussi pour les cyclistes qu’il croise avec sa voiture…

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[publié le 17 mai 2017]

Rouler à 120 km/heure dans une rue de Paris est un acte possible sous l’effet du cannabis ! A la limite que les fumeurs de joints restent sur leur canapé mais surtout qu’ils ne prennent pas le volant ni le guidon d’une moto ! Cyclistes, ne vous laissez pas avoir par les discours fumeux de certains politiques à la pêche aux voix électorales et prônant la libéralisation du pétard !

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Dopage – Cannabis : à l’attention des incompétents qui veulent le libéraliser

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[publié le 15 mai 2017]

Cette drogue stupéfiante qui répond bien aux critères d’une substance dopante met en péril la vie des cyclistes sur les routes de France et d’ailleurs lorsqu’ils croisent un automobiliste sous l’emprise d’un pétard

 1.  Le cannabis, en agissant directement sur le système nerveux central, est ipso facto un produit dopant influençant le comportement de l’homme face au stress de la compétition. Pour cette optimisation, le THC (principe actif du cannabis) est connu de longue date dans le milieu de la corrida (source : des Toros et des hommes)

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Le matador, 30 à 45’ avant d’entrer dans l’arène, fume une bonne dose de cannabis[Miguel Guerra De Cea – Des Toros et des hommes, éd. La Table Ronde 1960]

 Le torero fume un joint 30 minutes avant de pénétrer dans l’arène. Est-ce pour :

–       taper le taureau à la course ou attraper la bête par les cornes pour lui faire mordre la poussière les quatre fers en l’air ?

–       Non. En réalité, c’est pour ne pas mollir face aux 500 kg de muscles.

 

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Taper le taureau à la course

 

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 En réalité, pour ne pas mollir face à la demi-tonne de testostérone

 C’est bien la troisième proposition qui est la bonne.

C’est l’occasion de rappeler que le dopage n’est pas qu’une question de stimulants. On trouve dans la liste rouge des produits qui agissent sur le rendement du corps (anabolisants, EPO…), d’autres qui interviennent sur la douleur (corticoïdes, antalgiques…), certains ralentissent le rythme cardiaque afin de faciliter la précision du geste dans les épreuves de tir. Dès les années 1980, le Dr François Ruff, à l’époque médecin-chef du laboratoire de physiologie à la faculté de Necker (Paris), avait bien résumé que toutes les spécialités sportives étaient concernées par le dopage et que toutes pouvaient être améliorées par des substances spécifiques : « Le dopage n’épargne aucun sport en principe. Qu’il soit d’adresse ou non ; qu’il soit de durée variable ou bien fixée par un règlement. Car on peut prendre le dopage à la carte, par dose successive et en mélangeant les produits, selon les multiples effets qu’on en attend. Exemple : j’ai vu aux Etats-Unis un boxeur prendre à la fois de la morphine pour atténuer la douleur provoquée par les coups et de la strychnine pour conserver ses sens aiguisés. »

 2.  Comment un homme politique peut être pour la libéralisation du cannabis (Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, pendant la campagne des présidentielles, en faisaient un argument de programme) alors qu’il n’a jamais fait d’études de pharmacologie sur le tétrahydrocannabinol ? Rappelons que cette drogue agit sur le système nerveux central et que son action principale est de désinhiber et d’euphoriser. Le fumeur de joint n’est plus maître de ses décisions; pour cette raison quand je vais m’entraîner à vélo, ma principale crainte est de me faire ‘’descendre’’ (valdinguer, percuter, écraser) par un automobiliste assassin conduisant sous l’emprise du cannabis ou de l’alcool.

Au final, tous ceux qui recherchent des artifices pour voir la vie en rose ou pour faire plaisir aux électeurs sont pour la libéralisation ; à l’inverse, ceux qui ont la responsabilité de l’ordre public sont contre. Pas de cannabis au volant doit être la règle de tous afin de respecter les autres comme on voudrait l’être soi-même.

Pendant toute sa campagne, il a prôné sans relâche la nécessaire “moralisation de la vie publique”. Mais dès son élection, Emmanuel Macron, en adressant une lettre de motivation de la France à Thomas Bach – président du CIO – se comporte plus en VRP du mouvement sportif qu’en chef d’état d’une nation souveraine

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[publié le 14 mai 2017]

Apparemment, ce féru d’histoire a dû faire l’impasse sur le chapitre JEUX OLYMPIQUES.

Dès leur rénovation en 1894 par le Baron Pierre de Coubertin, toutes les éditions ont été entachées de :

–       Corruption (dirigeants et athlètes)

–       Fraude

–       Dopage

Le tout aboutissant  pour les participants sportifs, cadres et dirigeants médico-techniques à « une grande école de la triche ». Ces dérives étant de plus en plus efficacement boostées par la médiatisation. La ville de Paris reçoit en grande pompe les membres du Comité international olympique (CIO), une coterie d’hommes et de femmes non élus démocratiquement mais uniquement cooptés par leurs pairs (à part des liens de copinage, on ne voit pas sur quels critères de compétence ils sont choisis) tout en se comportant comme les monarques du monde.

Visiblement, l’attitude du nouveau chef de la France s’inscrit en droite ligne de ses prédécesseurs de la Ve République. Clairement, on repart pour un tour. Rien ne va donc changer avec Emmanuel Macron, la triche dans le sport sera récompensée encore pour de longues années.

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Président Macron vous avez dit, objectif numéro un : moralisation ? Comme c’est bizarre !

                                                 Dr JPDM – La triche récompensée, éd. Amphora 1996

Dr JPDM – L’imposture des performances, éd. Chiron 2000

N.B. pour tous les adeptes de la pensée unique, les deux ouvrages présentés sont épuisés

Cyclisme – Alaphilippe, victime d’un traumatisme de la rotule, doit être optimiste à condition d’écouter en priorité… son genou !

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[publié le 13 mai 2017]

Les témoignages suivants sont la preuve que cette jointure entre la cuisse et la jambe est déterminante pour pédaler efficacement.

Des géants de la route à la rotule cassée

 Les traumatismes du genou impactant la rotule, le surtout fibreux et le cartilage ne sont pas les plus nombreux puisqu’ils n’arrivent qu’en 13e position de toutes les blessures des cyclistes professionnels. Pourtant, plusieurs géants de la route ont été confrontés à ce pépin de course et certains ont même dû stopper leur carrière, d’autres ont poursuivi leur activité cycliste sans réserve. Quelques cas témoignent de cet accident de parcours auquel est exposé le géant de la route.

1907 – Tour de France – Marcel Cadolle (FRA) : carrière brisée

 Texte du journaliste Achiel Van den Broeck : « Marcel Cadolle, puissant jeune coureur, se cassa le genou dans le sprint final à Nîmes et fut de ce fait perdu à tout jamais pour le sport cycliste (…) Ce fut alors que dans la septième étape Nice-Nîmes, au sprint final le pauvre Marcel Cadolle toucha si durement un chariot rangé sur le bord de la route qu’il se cassa le genou d’une façon si malheureuse que toute la science humaine ne pourrait plus jamais le rendre apte au sport cycliste dont il était à ce moment déjà, quoique fort jeune encore, un des plus brillants sujets(…)

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… Suite : en fichier joint – Des géants de la route à la rotule cassée (PDF)

la suite…