Dernier exemple en date, le cas de Manuel Neuer, portier emblématique du Bayern Munich, hors des clous si le Code mondial antidopage était réellement appliqué.
Alors que ce produit, pris par voie orale à l’inverse des EPO traditionnelles, est facilement détectable depuis son interdiction en janvier 2015, on a du mal à comprendre comment une sportive aussi expérimentée que la Roumaine se fasse épingler avec un tel produit par la patrouille antidopage de l’US Open, un tournoi du Grand chelem sous contrôle.
Depuis des décennies, les experts en physiologie nous expliquent que les Kényans dominent – du 3 000 m steeple au marathon – grâce à leur entraînement en altitude (2 000 à 3 000 m) sur les Hauts Plateaux de l’Afrique de l’Est.
Les instances médicales et sportives de la Fédération française de rugby ont-elles pris le problème à ”bras le corps” ?
Depuis le début des années 2000 et l’intensification du professionnalisme des adeptes du raffut, du tampon, du déblayage et autre chamboule-tout, la rubrique de la casse des corps s’est enrichie d’une nouvelle pathologie : la rupture distale du tendon du biceps brachial. Jusqu’alors, cette lésion était rarissime, voire inconnue.
En 2018, positif au clostébol, le sportif était pénalisé de un an de mise à pied. En 2002, le tarif est passé à 4 ans ! Autrement dit, c’est la mort sportive pour le Nigérian Orji Okonkwo à l’âge de 24 ans !
Lequipe.fr, le 8 octobre dernier, annonce le décès du Néerlandais spécialiste des gags en course. Le journaliste Benoît Furic, invité à rédiger la page nécrologique du coureur, revient sur les mésaventures du fils de notaire face au contrôle antidopage des années 1965-1980 où les stimulants étaient omniprésents et les manipulations d’urine à la mode.
L’athlète est sanctionnée de 10 mois de suspension alors que le tarif prévu impose deux ans. L’Unité d’intégrité d’athlétisme (UIA), qui a géré le dossier, n’a pas révélé les raisons de cette mansuétude.
Le 24 janvier dernier, Fuoriclasse est victime d’un choc frontal avec l’arrière d’un bus alors qu’il s’entraînait avec un vélo de chrono. Bilan : 18 fractures avec, notamment, deux os – le fémur et la rotule – du côté droit qui potentiellement peuvent poser problème pour son avenir cycliste.
Le 22 septembre dernier, soit huit mois après l’intervention, son staff médico-sportif a décidé de faire pratiquer l’ablation du matériel d’ostéosynthèse de la rotule, élément clé de l’articulation numéro un du pédalage.