Ce cas est exemplaire dans la mesure où tous les articles de presse sont carencés. Rien de surprenant lorsqu’on sait que les journalistes n’ont jamais été formés par un cursus validé sur les substances dopantes.
En fichier joint (PDF) – Fiche du Dictionnaire du dopage : Inhibiteurs de l’aromatase (létrozole)
Avec l’AS Cannes, il a remporté la Coupe de France en 1932 et a été vice-champion de France en 1933. Depuis des années, nous recherchons – notamment avec Philippe Fetter – les états civils des internationaux français afin de pouvoir faire des statistiques fiables sur la longévité des champions. Malheureusement, la Fédération française de football (FFF) qui devrait jouer un rôle de leader sur ce plan n’est pas vraiment concernée. Par exemple, pour Raoul Duteil – une seule sélection en 1929 – elle donne une naissance en 1905, date erronée de … deux ans !
Le Mondial, évènement planétaire, pendant toute sa durée du 21 novembre au 18 décembre, n’accouchera probablement – comme ses devanciers – d’aucune affaire de dopage. En comparaison de la plus grande course de cyclisme, le Tour de France, qui voit pratiquement à chaque édition, les perquisitions s’inviter dans les hôtels des coureurs et la défiance s’installer dans les médias et le public. Des vainqueurs du Tour tels Lance Armstrong (7 fois), Floyd Landis, Alberto Contador ou Bjarne Riis ont dû subir l’opprobre des instances antidopage alors que dans le football, on voit mal Cristiano Ronaldo, Lionel Messi, Neymar ou Kylian Mbappé subir le même sort.
Après l’affaire Festina de 1989 et la sortie en bloc du Tour de France de Richard Virenque et ses équipiers, l’instance UCI et l’organisateur ASO nous ont ”gonflé le mou” en nous annonçant régulièrement pendant des années, au moment des voeux, que le Tour du Renouveau était arrivé. Sauf que plus de vingt après, on est sûr de rien !