Je suis le Docteur Jean-Pierre de Mondenard, un médecin du sport français. Je suis l’auteur d’ouvrages de médecine du sport et sur le dopage sportif.
J’ai exercé, entre autres, à l’Institut National des Sports et suivi, en tant que médecin, la plupart des grandes épreuves cyclistes, notamment le Tour de France à trois reprises. De plus je pratique moi-même le cyclisme. (en savoir plus)
Compte tenu de mon parcours étalé sur plus de quatre décennies; j’ai créé ce blog dans le but d’aider tous ceux qui ont pour mission d’informer mais aussi les passionnés qui veulent garder un esprit critique face à la désinformation, à la fois du milieu sportif et de celui de l’antidopage.
CAUSES DU DOPAGE : la hiérarchie
1. Compétitions (gagner contre des adversaires ou améliorer ses propres performances)
2. Médiatisation (presse écrite, parlée, audiovisuelle, spectateurs)
3. Encadrement (entraîneurs, directeurs sportifs, ex-athlètes de haut niveau – tous ayant plus ou moins étaient personnellement confrontés à la dope -, médecins, soigneurs, clubs, parents)
4. Dopage et lutte antidopage : facile de passer à travers (substances indécelables, non recherchées, borderlines)
5. Cadences infernales, efforts surhumains
6. Potentialisateurs :
• Argent
• Dirigeants (CIO, FFC, FIFA, TDF, UCI, IAAF…)
• Message ‘’mou’’ ou minimaliste des instances (dirigeants, organisateurs, sponsors…). Exemple : la triche est peu répandue
• Milieu (loft)
• Nationalisme
• Organisateurs
• Reconnaissance officielle : médailles olympiques, athlète de l’année, proche d’un homme politique emblématique
• Légion d’honneur
• Pression des employeurs et des sponsors (obligation de résultats)
Pour écrire ou parler avec clarté du dopage sportif, il faut avoir de sérieuses connaissances en :
- Médecine du sport (thérapeutique et traumatologie)
- Pharmacologie
- Physiologie de l’effort
- Réglementation antidopage (et techniques d’analyses des labos agréés)
- Et être indépendant des institutions s’occupant de dopage
Mais aussi, avoir :
1. Fait des études de médecine et exercer la profession de médecin praticien auprès de sportifs de tous niveaux (les pharmacologues et les biologistes maîtrisent parfaitement l’un des aspects du dopage mais sont carencés sur d’autres).
2. Pratiqué le cyclisme à haute dose, notamment en montagne
3. Suivi en tant que médecin des équipes et/ou des compétitions d’amateurs et de professionnels ; avoir pratiqué des contrôles antidopage dans des compétitions d’amateurs et de professionnels.
4. Des archives pointues et mises à jour en continu (c’est probablement l’aspect le moins maîtrisé par les ‘’spécialistes’’ du dopage).
Dans le cas contraire, il faut se contenter d’être un simple passionné et de discuter au café du commerce, au bar des sports ou avec des amis.
De même, on ne peut appréhender correctement le dopage du XXIe siècle en ignorant tout de celui du XIXe et du XXe. (voir Histoire du dopage)
