Qualifié de pur-sang par Henri Desgranges – le patron du Tour – l’estimant incapable de se concentrer pendant un mois de course, l’aîné des Pélissier a démontré le contraire à son ennemi intime.
Le cycliste consommateur de tramadol dans un grand Tour peut, pendant plusieurs étapes, envoyer dans le décor ses collègues sans que la réglementation antitramadol n’ait pu empêcher la moindre gamelle.
Comme la quasi-totalité des épinglés par la patrouille antidopage, Quintana affirme qu’il n’a jamais absorbé cette substance, le tramadol. Problème : ce n’est pas par une hyperventilation, même dans un col, que ce médicament antalgique pénètre dans le sang.
Lequipe.fr, le 8 octobre dernier, annonce le décès du Néerlandais spécialiste des gags en course. Le journaliste Benoît Furic, invité à rédiger la page nécrologique du coureur, revient sur les mésaventures du fils de notaire face au contrôle antidopage des années 1965-1980 où les stimulants étaient omniprésents et les manipulations d’urine à la mode.
Le 24 janvier dernier, Fuoriclasse est victime d’un choc frontal avec l’arrière d’un bus alors qu’il s’entraînait avec un vélo de chrono. Bilan : 18 fractures avec, notamment, deux os – le fémur et la rotule – du côté droit qui potentiellement peuvent poser problème pour son avenir cycliste.
Le 22 septembre dernier, soit huit mois après l’intervention, son staff médico-sportif a décidé de faire pratiquer l’ablation du matériel d’ostéosynthèse de la rotule, élément clé de l’articulation numéro un du pédalage.