mais l’auteur de l’article zappe totalement qu’il a été aussi un adepte convaincu des pastilles atomiques. Plusieurs affaires en témoignent.
Le journaliste de France Football, Roberto Notarianni, dans L’Equipe du 09 novembre dernier, pond deux pages sur le parcours emblématique d’Helenio Herrera, un entraîneur qui a raflé de nombreux titres, notamment avec l’Inter Milan (Coupe d’Europe des clubs champions en 1964 et 1965).
L’un remporte cinq Tours de France et deux Tours d’Italie, l’autre deux Tours de France et un Tour d’Italie. Le second estimait ”qu’elles n’avaient jamais bousculé la hiérarchie”, le premier qu’elles lui donnaient – dans l’effort solitaire – un avantage de plus de… 3 minutes sur 86,6 kilomètres !
Rappelons que pendant leurs carrières respectives (Anquetil de 1953 à 1969 et Fignon de 1982 à 1993), le Normand démontrait que, sur lui-même, le rendement d’un cycliste était amélioré par les amphets alors que le Parisien, après sa carrière, dénonce l’inefficacité de ces mêmes produits pour transformer un second couteau en premier de cordée.
Malgré la diffusion à grande échelle des amphétamines dans le peloton des années 1950, la pratique cycliste de haut niveau a compensé avantageusement les effets négatifs des stimulants.
Récemment, le 14 avril dernier, nous avons présenté dans ce blog une étude inédite et exclusive sur la longévité des Géants de la route du Tour 1921, ceux qui étaient actifs il y a 100 ans.