Il y a quelques jours, nous avons publié un texte opposant Jacques Anquetil et Laurent Fignon sur la réalité de l’impact des stimulants dans le palmarès des Géants de la route.
Mais quels sont les propres arguments des médecins, défenseurs de l’équité sportive, face à la réalité du dopage ? Les radars des laboratoires analytiques étant peu sensibles, les toubibs – pour dissuader – prônent à la fois l’inefficacité et la dangerosité… sans preuve scientifique.
Décrytpage.
Document démontrant qu’une partie du corps médical est adepte de la médecine au service de la performance et non de la prévention de la santé
Malgré la diffusion à grande échelle des amphétamines dans le peloton des années 1950, la pratique cycliste de haut niveau a compensé avantageusement les effets négatifs des stimulants.
Récemment, le 14 avril dernier, nous avons présenté dans ce blog une étude inédite et exclusive sur la longévité des Géants de la route du Tour 1921, ceux qui étaient actifs il y a 100 ans.
Mais alors pourquoi les joueurs se dopent depuis des lustres…
La preuve par les textes illustrés. En particulier l’hebdo Miroir-Sprint paru le 9 mars 1964, pages 28-29
Miroir-Sprint 1964, n° 927, 9 mars, page 28
Miroir-Sprint, 1964, n° 927, page 29
Actuellement, la lutte antidopage internationale (AMA), peut-elle nous expliquer pourquoi les tests positifs sont si peu nombreux dans le foot mais aussi dans tous les autres sports hypermédiatisés tels que le rugby, le tennis, le golf, la F1, la voile… Poser la question laisse entrevoir la réponse.
AMA : Agence mondiale antidopage (fondée en 1999) – Texte et illustrations Copyright : dopagedemondenard.com
Evolution analytique : on est passé de traces qualitatives aux seuils quantitatifs
Pendant vingt ans – du début de la lutte antidopage officielle jusqu’aux Jeux olympiques de 1984 – les procès-verbaux d’analyses délivrés par les laboratoires antidopage ne comportaient jamais la quantité de produit détecté, seul était mentionné le terme traces... de telle substance !
Plus le corps est fort, plus il obéit; or les substances illicites impactent favorablement le rendement physique
Par ailleurs, des spécialités considérées comme épargnées par la dope telles que Formule 1, golf, tennis, voile peuvent utiliser comme les autres des protocoles invisibles des radars officiels