Cette course aux records est orchestrée par les équipementiers, notamment Nike et le groupe Ineos dirigé par le magnat de la chimie Jim Ratcliffe.







198 coureurs au départ du Mont St-Michel le 02 juillet
les 174 finalistes sur les Champs-Elysées le 24 juillet
Après les 33 néophytes sur la ligne du km 0 de l’édition 2016, alors que la moyenne annuelle des nouveaux concurrents de la Grande Boucle depuis 2000 est de 46 (soit un débours de 28%), on constate aussi lors de cette 103e édition que le premier abandon est enregistré au cours de la 8e étape – un record – puisque depuis 1947, la marque précédente d’un abandon se situait pendant la 5e étape en 2002 et 2005.
Dernier chiffre distinctif, accréditant la sélection de plus en plus rigoureuse des engagés par les équipes et la forte motivation des heureux élus pour atteindre les Champs-Elysées, concerne le faible nombre des abandons dans la majorité des cas après une chute. Ils sont seulement 24 à avoir quitté la course avant la ligne d’arrivée de la 21e étape le dimanche 24 juillet (174 arrivants pour 198 au départ du Mont St-Michel). C’est le chiffre le plus bas jamais atteint depuis 1986 année où le peloton avait grimpé à 210 unités pour se stabiliser depuis sept ans à 198. Le deuxième meilleur score est de 28 renoncements en 2010, le troisième de 29 en 2013.
Avec sa 100e place au Tour de France 2016, Adam Hansen, le coureur australien de l’équipe Lotto-Soudal qui depuis septembre 2011 enchaîne sans interruption les trois grands Tours (Vuelta, Giro, Tour de France), en est à 15 participations toutes terminées. Cerise sur le gâteau, il n’a jamais fini lanterne rouge.
L’Australien Adam Hansen
Son concurrent le plus proche très éloigné dans le temps est l’Espagnol Bernard Ruiz, 3e du Tour 1957 qui entre la Grande Boucle 1954 et la Vuelta 1958 a couru 10 grands Tours consécutifs.