Dopage – Cyclisme – Le létrozole, un inhibiteur de l’aromatase, fait chuter Toon Aerts

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L’ancien champion de Belgique de cyclocross 2019 a pris deux ans de suspension pour un contrôle hors compétition positif au létrozole, un modulateur hormonal, boosteur de testostérone endogène.

Cette molécule, en raison de son statut de substance spécifiée dans le Code mondial antidopage, entraîne une sanction maximale de deux ans, voire moins si le sportif démontre, preuves à l’appui, que la contamination n’est pas volontaire.

Transgenres – Drôles de dames au départ des compétitions d’athlétisme…

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Un athlète de compétition, en changeant de sexe, malgré un traitement freinateur de testostérone, conserve des avantages, notamment morphologiques mais pas que sur les athlètes femmes cisgenres.

Dopage -Le marcheur italien Alex Schwazer face au Clan de l’antidopage AMA-AIU de World Athletics – TAS, n’a aucune chance d’être entendu

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Il ne peut faire valoir ses doutes d’une éventuelle manipulation d’échantillons devant les gendarmes bornés des molécules illicites.

Le 07 avril dernier, Ouest-France, sur la base d’une dépêche de l’Agence France-Presse (AFP), répercutait un communiqué commun de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et World Athletics estimant que l’échantillon d’Alex Schwazer contrôlé positif à la testostérone le 01 janvier 2016, ”n’a fait l’objet d’aucune manipulation”.

Natation – Lia Thomas, un homme transformé en ondine, perturbe la cohérence des articles de presse

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CONTRIBUTION AU DECRYPTAGE DES AVANTAGES naturels et incontestables des transgenres féminins et hyperandrogènes

Un journaliste de L’Equipe sans aucune compétence sur la question, rédige une page du quotidien sportif dans laquelle nous n’apprenons strictement rien sur les avantages morphologiques et biologiques d’une telle métamorphose (chirurgie plus hormones)

Transgenre – Un nageur de compétition, en changeant de sexe – malgré un traitement freinateur de testostérone – conserve un avantage sensible sur les nageuses nées femmes

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Les instances doivent revoir leur copie pour que le processus de transition ne laisse pas une domination excessive aux femmes transgenres

PARADOXE – Alors que les autorités sportives mondiales pourchassent depuis des décennies le dopage hormonal exogène, là, avec le cas de Lia Thomas qui a changé de sexe, elles légalisent – malgré une opération pour le moins non naturelle – la supériorité du passé hormonal endogène masculin de Will qui a forcément laissé en héritage des atouts morphologiques, biologiques et physiologiques à Lia, la nouvelle ondine des bassins. Au motif du ”tout inclusion”, on bafoue morale et surtout éthique sportive.

Dopage – Testostérone (3e volet) : les adeptes ne se recrutent pas que dans les sports de force (rugby…) ou dans les spécialités d’endurance (athlé, cyclisme…)

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Mais aussi dans les compétitions cérébrales

Le Norvégien Geir Helgemo, n° 1 mondial de bridge, représentant la principauté de Monaco dans les compétitions internationales, s’est fait épingler à la testostérone. Pour les journalistes de sport, le joueur est forcément un débile pour se doper à la testo… Il n’a pas besoin de gros muscles…

Dopage – Gel de testostérone : il n’y a pas que les cyclistes…

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l’athlétisme avec Alberto Salazar et le rugby avec Fabien Galthié ont eux aussi été confrontés aux applications illicites de testostérone par voie cutanée

DERNIERE HEURE – Le Dr Richard Freeman radié à vie par le Conseil de l’Ordre britannique 

Le 19 mars 2021, après une longue procédure étalée sur plusieurs mois, le Medical Practitioners Tribunal Service (MPTS) – le pendant anglais du Conseil national de l’Ordre des médecins français (CNOM) – a rendu sa décision concernant le cas du Dr Richard Freeman, médecin de l’équipe Sky de 2009 à 2015 et de la Fédération britannique de cyclisme de 2009 à 2017. Le couperet est tombé : radié à vie. Les juges ont considéré qu’une suspension n’était pas adaptée au comportement ”malhonnête” du médecin qui nie toujours avoir commandé des patches de testostérone pour doper un coureur en 2011. Ils ont au contraire estimé qu’il était ”approprié et proportionné” de le rayer de la liste des médecins autorisés à exercer.

COMMENTAIRES Dr JPDM – Comme je l’ai écrit dans l’article ”Pour la Sky l’étau se resserre” paru le 19 mars sur ce blog, le Dr Freeman est un lampiste qui paye pour l’ensemble de l’organisation Dave Brailsford, manageur emblématique de l’équipe anglaise aux sept victoires finales sur le Tour de France. Par ailleurs, on constate que le Conseil de l’Ordre britannique est beaucoup plus intransigeant que leurs collègues européens. Deux médecins dopeurs à grande échelle, les Drs Michele Ferrari et Eufemiano Fuentes, continuent à exercer. De même, en France, des toubibs épinglés par les enquêtes continuent leurs activités de thérapeute. Ainsi se vérifie une fois de plus l’adage : deux poids deux mesures. L’harmonisation se fera à la… St Glinglin.

Contre-enquête – Equipe Sky (Wiggins, Froome) versus équipe US Postal (Lance Armstrong) : bonnet blanc et blanc bonnet

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Le 2 mars 2021, normalement, on va enfin savoir si la Sky-Ineos doit rendre ses maillots jaunes acquis grâce à des gains illicites associant corticostéroïdes (triamcinolone injectable) et testostérone (patchs). Les auditions et plaidoiries se sont éternisées en 2020 pour cause de pandémie à la Covid-19.

Ce couple dopant ”corticos-testo” est connu dans le monde du sport, notamment du cyclisme, comme un must de la performance depuis 1975. A partir de 2016, plusieurs enquêtes au sein de l’équipe Sky (2010-2019) puis Ineos (2019-2020) puis Ineos-Grenadiers (2020) ont démontré que les gains marginaux chers au manageur David Brailsford pouvaient franchir nettement la ligne continue et s’inscrire dans une pratique dopante à ”la Lance Armstrong”

Antidopage – CIO, AMA et satellites sanctionnent des sportifs n’ayant pas triché sans se préoccuper des dégâts collatéraux sur la suite de leurs carrières

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Face au faible nombre de violation des règles antidopage épinglé par leurs labos, pour faire nombre, les instances s’acharnent à sanctionner lourdement des faux positifs innocents.

Et pourtant, à ma connaissance, aucun n’a eu un suivi psychologique face au déshonneur d’être qualifié injustement de dopé, de même la plupart n’ont pas été indemnisés par les gendarmes du sport propre. Laissez passer des tricheurs, ce n’est pas très professionnel mais sanctionner des innocents, c’est insupportable ! Pourtant, les responsables d’une telle bévue ne sont jamais mis à la porte. En dehors de l’affaire Froome du Tour d’Espagne 2017 – le coureur britannique n’a jamais été indemnisé par l’UCI et l’AMA – nous allons passer en revue quelques cas exemplaires de casseroles de la lute antidopage. Liste loin d’être exhaustive !