Avec les journalistes de sport, lorsqu’ils abordent le thème du dopage, le problème n’est pas ce qu’ils ignorent mais tout ce qu’ils croient savoir et qui est archi-faux !
L’athlète est sanctionnée de 10 mois de suspension alors que le tarif prévu impose deux ans. L’Unité d’intégrité d’athlétisme (UIA), qui a géré le dossier, n’a pas révélé les raisons de cette mansuétude.
Il ne peut faire valoir ses doutes d’une éventuelle manipulation d’échantillons devant les gendarmes bornés des molécules illicites.
Le 07 avril dernier, Ouest-France, sur la base d’une dépêche de l’Agence France-Presse (AFP), répercutait un communiqué commun de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et World Athletics estimant que l’échantillon d’Alex Schwazer contrôlé positif à la testostérone le 01 janvier 2016, ”n’a fait l’objet d’aucune manipulation”.
Histoire d’une injustice cent pour cent intolérable
Alors que les laboratoires Servier et un pharmacien d’officine n’ont pas fait leur job, un lutteur a pris quatre ans ferme de suspension pour un produit non dopant (pas la moindre preuve scientifique d’un effet boostant – même minime – sur la performance) et bien qu’il ait été induit en erreur à la fois par les laboratoires Servier et l’apothicaire.
Homme du Tour, endurant et résistant mais sans pointe de vitesse, Scieur termina 14e en 1914 puis deux fois 4e en 1919 et 1920 pour remporter enfin la palme en 1921 avec deux victoires d’étape. Dans la 10e – Nice-Grenoble qu’il remporte – il repousse son principal adversaire, Hector Heusghem, un compatriote, à près de 22 minutes au général.