Une fois de plus, la triche est récompensée grâce à… l’Union cycliste internationale (UCI) et ses règles mal ficelées
Les anciens consommateurs de substances illicites ont plus de chance de rebondir après leur carrière sportive en obtenant un poste de directeur sportif, de manageur ou de consultant TV alors que ceux qui ont respecté les règles rament à contre-courant pour décrocher un poste équivalent.
Jean Robic, dit Biquet, aux multiples autres surnoms en raison de sa taille – moins de 1,60 m – de ses gamelles retentissantes et de son caractère bien trempé, a parcouru les routes du Tour de France de 1947 à 1959. Comme tous les cadors de la Grande Boucle, il a remporté la 34e édition à sa première participation. Il savait tout faire : grimper, sprinter, rouler; il a même été champion du monde dans les sous-bois en 1947 et 1950. Il s’est également essayé au demi-fond.
ETAT CIVIL FAMILLE établi avec la collaboration de Philippe Fetter
Ces derniers temps, plusieurs affaires de dopage ont défrayé la chronique. A chaque fois, le sportif épinglé jure ses grands dieux qu’il a été contaminé à son insu. Ce n’est pas impossible mais cette défense est, depuis des années, irrecevable. A chaque fois les “contaminés” nous racontent qu’ils se sont fait avoir par des compléments alimentaires trafiqués ou par un pavé de viande de boeuf engraissé aux stéroïdes anabolisants.
Ces justifications sont catastrophiques à la fois pour l’image de leur spécialité sportive mais aussi pour la leur.