Les relations sont trop consanguines entre les cyclistes, les directeurs sportifs et les médecins de la performance pour qu’enfin un véritable renouveau voit le jour.
Récemment, selon le quotidien espagnol El Pais, l’équipe Movistar – pilier du World Tour – lors d’un mercato stupéfiant, a recruté un couple au passé trouble vis-à-vis des règles antidopage : « La formation espagnole s’offre les services du docteur José Ibarguren, qui officialise depuis une dizaine d’années chez Deceuninck-Quick Step, tandis que Leonardo Piepoli – qui a connu Ibarguren au sein de la sulfureuse Saunier Duval – a été nommé au poste d’entraîneur. »
Une fois de plus, la triche est récompensée grâce à… l’Union cycliste internationale (UCI) et ses règles mal ficelées
Les anciens consommateurs de substances illicites ont plus de chance de rebondir après leur carrière sportive en obtenant un poste de directeur sportif, de manageur ou de consultant TV alors que ceux qui ont respecté les règles rament à contre-courant pour décrocher un poste équivalent.