Ces nouvelles dispositions édictées par l’Agence mondiale antidopage (AMA) sont la conséquence directe du résultat d’analyse anormal (RAA) du Britannique Christopher Froome lors du Tour d’Espagne 2017
L’AMA, quatre ans après l’affaire Froome a “accouché” d’un amendement réduisant le total de la dose de salbutamol inhalé lors des 8 premières heures. Pas sûr que cela soit suffisant pour éviter d’autres ratages.
Après 13 ans comme n° 2 de l’instance mondiale, l’ex-avocat néo-zélandais David Howman dirige depuis 2017 l’Unité d’intégrité de l’athlétisme mondial (AIU).
Alors que régulièrement on a droit à des communiqués de presse ronflant vantant les relations étroites de l’Agence mondiale avec l’industrie pharmaceutique, dans le cas du lutteur Zelimkhan Khadjiev – qui a pris 4 ans de suspension – le laboratoire qui a développé le médicament Vastarel® (trimétazidine – TMZ -) n’a jamais été consulté par l’entité internationale de lutte antidopage.
Une info hallucinante – Sans appel d’offre de candidature, la ministre des Sports Roxana Maracineanu va siéger au comité exécutif de l’AMA qui comporte 14 membres. Rien que ça !
Les dopés tremblent déjà…
Cette nouvelle nomination démontre parfaitement l’entre-soi des instances mais surtout le peu de sérieux de l’AMA qui n’hésite pas à intégrer à son comité exécutif des incompétents (es) puissance XXL.
Deux infos révélées le 13 juillet méritent un commentaire : l’une sur un gymnaste multimédaillé contrôlé positif au meldonium, un produit facilement détectable depuis son introduction dans la liste en 2016 et l’autre sur la présence du cannabis dans la liste des produits dopants.
Un imprudent, un maladroit ou un… imbécile ?
Oleg Verniaiev, un gymnaste ukrainien champion olympique en titre aux barres parallèles, récemment, s’est fait prendre au meldonium, un produit synthétique exclusivement exogène et pour cette raison facilement détectable. On sait depuis 5 ans, date de son introduction dans le Code mondial mais aussi le test positif de Maria Sharapova – la tenniswoman russe – ainsi qu’à la même période l’épidémie de cas détectés dans les pays de l’Est, qu’il fallait en 2021 être suicidaire pour se doper au meldonium.