


Cela fait donc six numéros de Rugby Mag – d’octobre à mars – et 324 pages sans informations sur le fléau n° 1 de la triche biologique de notre société hypermédicalisée.
En conclusion, on peut s’interroger : que font la Fédé, son président et ses médecins ?
Poser la question c’est y répondre.
Rugby Mag, revue fédérale, mars 2017
Dans le milieu du vélo, deux camps s’affrontent. Les uns nient obstinément l’existence de la triche biologique au sein du peloton alors que les autres, de plus en plus nombreux depuis les années 2000, à l’inverse, admettent que la dope fait partie intégrante des accessoires de la panoplie du géant de la route. Nous avons sélectionné et partagé en deux teams, les avis de personnalités du cyclisme et quelques autres responsables concernés par ce problème majeur de l’éthique sportive.
Curieusement, dans le groupe de la langue de bois, on trouve les « maîtres » de l’UCI, les présidents de fédération et certains journalistes. A la réflexion, ce n’est pas surprenant car la nature humaine est ainsi faite qu’elle met toujours en avant, pour se faire mousser, les valeurs de son sport tout en niant mordicus les dérives et comme la triche est consubstantielle à l’homme, ce document confirme ce que les experts indépendants du milieu clamaient haut et fort depuis les années 1950.