Dopage-document – A quoi carburait Jacques Anquetil, le cador du peloton des années 1960 ? (2e volet de la saga sur JA)

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Cette période, l’une des plus riches en champions cyclistes d’exception, était dominée par la consommation d’amphétamines et apparentés. Fausto Coppi, le campionissimo italien, en fut le starter et l’exemple à suivre pour ses condisciples de la pédale en raison de ses exploits à répétition et de l’usage assumé et régulier de stimulants pharmaceutiques.

1967-2017 – Cinquantenaire de la mort de Tom Simpson – Florilège des commentaires du coureur britannique sur le dopage

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ainsi que les témoignages et analyses sur le drame du 13 juillet 1967 par les cyclistes professionnels, journalistes et médecins, pour la plupart des contemporains de la défaillance fatale de Major Simpson.

Ce texte est le 4e volet paru dans le blog à propos du champion du monde 1965 :
  • 11 juillet : enquête sur les causes du décès du martyr du dopage
  • 12 juillet : relations entre amphétamines et collapsus cardiovasculaire
  • 13 juillet : selon le milieu cycliste, les amphétamines ne sont pas mortelles

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Poulidor a-t-il fauté ? La question est toujours en suspens alors que l’on vient de fêter ses 80 ans

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POULIDOR 3

Raymond Poulidor, l’Eternel second qui, en réalité, sur l’ensemble de sa carrière professionnelle poursuivie de 1960 à 1977 (18 saisons) a terminé beaucoup plus souvent premier (181 victoires) que deuxième (92 fois) vient de fêter ses 80 ans le 15 avril 2016.

Pour mémoire le Quadragêneur (surnom signé Antoine Blondin) n’est pas né à St-Léonard-de-Noblat en Haute-Vienne où il habite toujours mais à Masbaraud-Mérignat, un petit village du département de la Creuse. Pendant sa période de cycliste de haut niveau, le dopage a souvent défrayé la chronique du peloton. Dès 1966, Poulidor inaugure le premier contrôle antidopage sur le Tour de France. C’était au terme de l’étape reliant Royan à Bordeaux le 28 juin. Ensuite, il a vécu l’effondrement de Tom Simpson sur les pentes du Ventoux le 13 juillet 1967. Puis, c’est la Grande Boucle 1968 –  en réaction au décès du Britannique surnommée par les organisateurs Le Tour de la Santé – et pour bien enfoncer le clou, le départ se fera de la station thermale Vittel. En 1969, au Giro, c’est l’exclusion d’Eddy Merckx pour contrôle positif à une amphétamine. Cinq ans plus tard en 1974, une ‘’épidémie’’ de cas positifs à un stimulant jusqu’alors indécelable décime les cadors du peloton. En 1977, rebelote. Une nouvelle affaire d’un produit jusqu’alors indétectable, touchant 90% du peloton, devient repérable dans les urines. Résultat des courses : 14 gros poissons tombent dans les mailles du filet des gardiens de l’éthique.

Pendant ses 18 ans de carrière, le nom de Poulidor n’a jamais fait la une du dopage ni dans les médias cyclistes et encore moins dans les organes de presse nationaux. Est-ce à dire qu’il a toujours roulé à ‘’l’eau de source’’ ? Oui, si l’on en croit les résultats – tous négatifs – des quelques 200  contrôles subis. Malheureusement, une analyse vierge de substances prohibées, depuis le début de la lutte en 1965, n’est la preuve de rien du tout !

Au final, on ne peut se baser que sur les propres commentaires de l’homme sans maillot jaune ainsi que de quelques témoignages d’autres cyclistes contemporains. Avec les écrits sur le dopage listés ici et recueillis depuis les débuts du Limougeaud pendant tout son parcours de cycliste professionnel mais aussi longtemps après sa retraite des pelotons, chers lecteurs de ce blog, la balle est dans votre camp pour vous faire une opinion.

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