Comme la quasi-totalité des épinglés par la patrouille antidopage, Quintana affirme qu’il n’a jamais absorbé cette substance, le tramadol. Problème : ce n’est pas par une hyperventilation, même dans un col, que ce médicament antalgique pénètre dans le sang.
Alors que ce produit, pris par voie orale à l’inverse des EPO traditionnelles, est facilement détectable depuis son interdiction en janvier 2015, on a du mal à comprendre comment une sportive aussi expérimentée que la Roumaine se fasse épingler avec un tel produit par la patrouille antidopage de l’US Open, un tournoi du Grand chelem sous contrôle.
Le site Weelz.fr s’autoproclame “Le mag vélo leader de pignon”, fait la critique du film mais son rédacteur Jérôme Sorrel n’a pas les compétences requises pour s’exprimer sur le dopage.
Le Belge Dylan Teuns, déjà 3e en 2017, fait un beau vainqueur. Il était le plus fort ! Cependant, l’exploit est réalisé par l’Espagnol Alejandro Valverde qui, à cinq jours de son 42e anniversaire, termine 2e et grimpe sur son 9e podium dont 5 sur la plus haute marche depuis sa première levée en 2006.
Seules les enquêtes judiciaires mettent au jour les trafics et épinglent les acteurs adeptes des substances illicites. Les affaires Festina, Puerto, Balco, Cofidis, Sainz et Aderlass (saignée en allemand) témoignent de l’inefficacité chronique des tests analytiques.
La cycliste professionnelle Marion Sicot en attente d’un jugement pour diffamation et d’une sanction sportive alourdie pour dopage à l’EPO, avait, dès son contrôle positif le 27 juin 2019, nié le dérapage intentionnel en raison de ses valeurs morales d’éducatrice et expliqué la présence d’EPO en excès dans son corps par la concomitance de ses règles le jour du prélèvement.