Lance Armstrong ton histoire (2e volet)

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Plébiscité par ses pairs comme étant le meilleur, sans pour autant lui reprocher son dopage que beaucoup d’entre eux pratiquaient également, il a remporté sept Tours de France sans transgresser les règles du peloton. Contre-enquête sur les 15 préceptes intangibles du Boss pour faire la différence.

Tour de France ton histoire – Lance Armstrong un cador parmi les géants du maillot jaune mais aussi un supermenteur top niveau

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C’est peut-être son plus gros mensonge : « En 1999, je suis un meilleur coureur qu’avant ma maladie (1996-1997) et surtout une meilleure personne« .

[L’Equipe, 04.07.1999]

 

Tous ses adversaires directs de son septennat victorieux (1999-2005) sont d’accord pour dire sans langue de bois qu’il était à la fois le boss mais aussi le meilleur du peloton des années 2000. En revanche, ses aveux en deux temps – une première fois au début de l’année 2013 dans une émission TV animée par Oprah Winfrey et, tout récemment, dans un documentaire diffusé sur la chaîne américaine ESPN les 24 et 31 mai 2020 – après plus de sept ans de réflexion, déconstruisent tous les bobards assénés dans la presse avec la complicité de nombreux journalistes peu soucieux d’informer sur les dessous de sa domination pendant sa période faste de 1999 à 2009.

Lance Armstrong face à Oprah Winfrey lors de ses premiers aveux en janvier 2013

Lance Armstrong, du temps de sa gloire, brocardait à  »tours de roues » ses accusateurs

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Lance Armstrong

 

Avant ses aveux de dopage, Lance Armstrong (LA) brocardait ses accusateurs :

  • Les scientifiques : « Ils ne distinguent pas la droite de la gauche»
  • LA Confidentiel, livre coécrit par Pierre Ballester et David Walsh et publié en 2004 aux éditions de La Martinière : « Des vraies conneries »

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.  Avant sa sortie du peloton en 2011, Lance Armstrong n’avait confiance dans les tests antidopage uniquement lorsqu’ils étaient négatifs. En revanche, la présence d’EPO dans ses urines du Tour 1999 analysées rétroactivement en 2004 par le labo antidopage français (LNDD) ne lui convenaient plus – alors que jusque là LA louait le professionnalisme du LNDD – et là ipso facto après la révélation par L’Equipe en août 2005 des violations des règles antidopage, le Yankee faisait passer subitement la structure analytique française de la première place mondiale au statut de lanterne rouge des labos estampillés Comité international olympique.

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Le laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) basé à Chatenay-Malabry (92)