Cyclisme – Tramadol – Le Tribunal arbitral du sport ne croit pas à la défense de Nairo Quintana et maintient sa disqualification du dernier Tour de France

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Comme la quasi-totalité des épinglés par la patrouille antidopage, Quintana affirme qu’il n’a jamais absorbé cette substance, le tramadol. Problème : ce n’est pas par une hyperventilation, même dans un col, que ce médicament antalgique pénètre dans le sang.

Dopage ton histoire – Contamination passive à la viande

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Une défense devenue aussi classique que ”payante”

Commentaire contribuant à la connaissance

 Additif sur la relaxe du sauteur en longueur américain Jarrion Lawson condamné à quatre ans dans un premier temps par World Athletics (Fédération internationale) et en appel blanchi par le TAS. L’explication de cette bascule de 4 ans à zéro sanction nous a été fournie par le Dr Pascal Kintz, un expert toxicologue reconnu dans l’analyse capillaire :

« Il convient quand même de discuter de la concentration qui a été mesurée dans les urines (compatible ou pas avec une contamination) et de vérifier par analyse des cheveux si l’athlète consomme des anabolisants (et il convient de rappeler que contrairement aux stimulants un usage unique est sans effet) … c’est bien ce qui a été fait dans le cas de Jarrion Lawson !! »

Précisons que la boldénone figure sur la liste rouge de l’Agence mondiale antidopage depuis janvier 1987. En 2017, la sécrétion endogène (naturelle) a été officiellement admise par les experts de l’AMA et que depuis la boldénone et la boldione font toutes les deux partie des b.SAA [stéroïdes anabolisants androgènes] endogènes qui peuvent être habituellement sécrétés naturellement par l’organisme humain mais que l’on distingue par SMRI [spectrométrie de masse à ratio isotopique C12/C13 permettant de séparer l’endogène de l’exogène] lors d’une administration exogène (frauduleuse).

Dans le cas de Jarrion Lawson, le laboratoire a trouvé forcément de la boldénone exogène mais en très petite quantité.