Et pourtant, ils continuent à se faire prendre par les gendarmes de l’antidopage. Décryptage.




« Il convient quand même de discuter de la concentration qui a été mesurée dans les urines (compatible ou pas avec une contamination) et de vérifier par analyse des cheveux si l’athlète consomme des anabolisants (et il convient de rappeler que contrairement aux stimulants un usage unique est sans effet) … c’est bien ce qui a été fait dans le cas de Jarrion Lawson !! »
Précisons que la boldénone figure sur la liste rouge de l’Agence mondiale antidopage depuis janvier 1987. En 2017, la sécrétion endogène (naturelle) a été officiellement admise par les experts de l’AMA et que depuis la boldénone et la boldione font toutes les deux partie des b.SAA [stéroïdes anabolisants androgènes] endogènes qui peuvent être habituellement sécrétés naturellement par l’organisme humain mais que l’on distingue par SMRI [spectrométrie de masse à ratio isotopique C12/C13 permettant de séparer l’endogène de l’exogène] lors d’une administration exogène (frauduleuse).
Dans le cas de Jarrion Lawson, le laboratoire a trouvé forcément de la boldénone exogène mais en très petite quantité.