Histoire d’une injustice cent pour cent intolérable
Alors que les laboratoires Servier et un pharmacien d’officine n’ont pas fait leur job, un lutteur a pris quatre ans ferme de suspension pour un produit non dopant (pas la moindre preuve scientifique d’un effet boostant – même minime – sur la performance) et bien qu’il ait été induit en erreur à la fois par les laboratoires Servier et l’apothicaire.
C’est ce qu’on appelle un silence assourdissant ou, autrement dit, une énième « valeur du rugby »
Le numéro de mars du magazine de la Fédération française de rugby vient de sortir et toujours aucun commentaire sur les affaires de dopage ayant secoué l’ovalie depuis octobre dernier (corticoïdes, higénamine, cocaïne).
Pas de mise en garde sur les dangers de ces produits ; aucune information de prévention sur les compléments alimentaires et les risques d’un contrôle antidopage positif avec toutes les conséquences psychologiques d’un tel avatar pour le joueur.
Cela fait donc six numéros de Rugby Mag – d’octobre à mars – et 324 pages sans informations sur le fléau n° 1 de la triche biologique de notre société hypermédicalisée.
En conclusion, on peut s’interroger : que font la Fédé, son président et ses médecins ?