L’institution antidopage n’est pas un label de sport propre !
Dans la nomenclature des produits dopants, on trouve des molécules sans effets sur la performance (meldonium, trimétazidine…) mais aussi l’absence des hormones thyroïdiennes qui, elles, sont efficaces sur le rendement athlétique, notion connue des sportifs depuis longtemps.
Alors que depuis le début de l’année 2016, ce produit est interdit par l’Agence mondiale antidopage (AMA) et étant une molécule synthétique (non endogène) – donc parfaitement détectable – on trouve encore des adeptes de ce produit ”miracle” se faire prendre au contrôle.
En commentant l’article : “L’Agence mondiale antidopage (AMA), une organisation au service de l’imposture” publié sur ce blog le 24 juin dernier, un lecteur cardiologue est d’accord pour considérer que la trimétazidine (TMZ) – Vastarel® – classée par l’AMA dans les modulateurs métaboliques : “n’a pas de caractère dopant, pas plus qu’elle n’a de vertus thérapeutiques bien claires. Comme spécialiste des maladies du coeur, je peux en témoigner.” Et pourtant l’Agence, bornée, continue à faire suspendre de 2 à 4 ans par des Fédérations serviles un sportif contrôlé positif à la TMZ – produit sans aucun effet sur la performance – alors que des pros de la dope courent toujours. Ces derniers sont des fans de l’AMA.
Seules les enquêtes judiciaires mettent au jour les trafics et épinglent les acteurs adeptes des substances illicites. Les affaires Festina, Puerto, Balco, Cofidis, Sainz et Aderlass (saignée en allemand) témoignent de l’inefficacité chronique des tests analytiques.
Mais alors pourquoi les joueurs se dopent depuis des lustres…
La preuve par les textes illustrés. En particulier l’hebdo Miroir-Sprint paru le 9 mars 1964, pages 28-29
Miroir-Sprint 1964, n° 927, 9 mars, page 28
Miroir-Sprint, 1964, n° 927, page 29
Actuellement, la lutte antidopage internationale (AMA), peut-elle nous expliquer pourquoi les tests positifs sont si peu nombreux dans le foot mais aussi dans tous les autres sports hypermédiatisés tels que le rugby, le tennis, le golf, la F1, la voile… Poser la question laisse entrevoir la réponse.
AMA : Agence mondiale antidopage (fondée en 1999) – Texte et illustrations Copyright : dopagedemondenard.com
Et pourtant cette substance, le Vastarel® (trimétazidine) expose le contrevenant à quatre ans de suspension !
BLOG DR JPDM – Autres liens à consulter sur le Vastarel® classé dans la section S4.5 : modulateurs métaboliques.
Un produit référencé en liste rouge alors qu’il est non dopant mais, de façon absurde, une violation des règles antidopage, entraîne néanmoins 4 ans de suspension.
Jeux olympiques d’hiver – Une bobeuse russe épinglée à la trimétazidine. C’est quoi ce truc ? – Produit lourd ou pétard mouillé ? publié le 26 février 2018
Dopage ton histoire – Aucune étude scientifique ne prouve que le Vastarel® est un produit dopant… Pourtant après un contrôle positif des sportifs sont lourdement sanctionnés. Cherchez l’erreur… – publié le 11 juin 2020
Dopage – Zelimkhan Khadjiev, un lutteur français, se défend d’avoir cherché à se doper avec du Vastarel®. Effectivement, ce produit qui n’a aucune vertu démontrée scientifiquement pour améliorer les performances et pourtant l’athlète contrôlé positif le 21 septembre dernier, a écopé de 4 ans de suspension et regardera les JO 2021 à la TV. Décryptage – publié le 08 juillet 2020
Dopage ton histoire – Les incohérences de la liste des substances illicites établie par l’Agence mondiale antidopage. A plusieurs reprises dans ce blog nous avons montré notre étonnement en constatant que la réglementation de la molécule trimétazidine (Vastarel®), autorisée pendant plus de quatre décennies, s’est retrouvée – sans études scientifiques prouvant qu’elle améliore la performance sportive d’un athlète – inscrite sur la liste rouge du Code mondial antidopage. De même, nous pourrions légitimement questionner la Commission liste de l’Agence mondiale antidopage (AMA), pilotée par le Français Olivier Rabin, sur le statut d’un médicament déjà ancien considéré comme dopant par des représentants du corps médical et néanmoins toujours absent des produits illicites – publié le 15 novembre 2020
Dopage ton histoire – Résumé des conflits d’intérêt en chaîne de la lutte mondiale – Organigramme des instances internationales antidopage. J’ai moi-même été confronté au conflit d’intérêt entre l’ITA et l’AMA. Le 5 juin dernier lors de l’audience du lutteur Zelimkhan Khadjiev devant le juge ‘’indépendant’’ nommé par la Fédération internationale de lutte (UWW), la conseillère juridique de l’ITA – qui avait instruit le cas positif au Vastarel® (trimétazidine) du médaillé de bronze 2019 – à ma demande de justifier par une étude scientifique que ce produit améliorait les performances sportives, a balayé ma question en tranchant : « Ce n’est pas le problème, le produit est dans la liste de l’AMA » – publié le 10 décembre 2020
A l’approche des Jeux de Tokyo, CIO et AMA communiquent à tout va sur le programme antidopage“le plus vaste jamais mis en place”. Cela fait au moins quarante ans que les deux instances (CIO depuis 1968 et AMA à partir de 2004) nous leurrent sur l’efficacité de leur action :