Alors que depuis le début de l’année 2016, ce produit est interdit par l’Agence mondiale antidopage (AMA) et étant une molécule synthétique (non endogène) – donc parfaitement détectable – on trouve encore des adeptes de ce produit ”miracle” se faire prendre au contrôle.
Et pourtant cette substance, le Vastarel® (trimétazidine) expose le contrevenant à quatre ans de suspension !
BLOG DR JPDM – Autres liens à consulter sur le Vastarel® classé dans la section S4.5 : modulateurs métaboliques.
Un produit référencé en liste rouge alors qu’il est non dopant mais, de façon absurde, une violation des règles antidopage, entraîne néanmoins 4 ans de suspension.
Jeux olympiques d’hiver – Une bobeuse russe épinglée à la trimétazidine. C’est quoi ce truc ? – Produit lourd ou pétard mouillé ? publié le 26 février 2018
Dopage ton histoire – Aucune étude scientifique ne prouve que le Vastarel® est un produit dopant… Pourtant après un contrôle positif des sportifs sont lourdement sanctionnés. Cherchez l’erreur… – publié le 11 juin 2020
Dopage – Zelimkhan Khadjiev, un lutteur français, se défend d’avoir cherché à se doper avec du Vastarel®. Effectivement, ce produit qui n’a aucune vertu démontrée scientifiquement pour améliorer les performances et pourtant l’athlète contrôlé positif le 21 septembre dernier, a écopé de 4 ans de suspension et regardera les JO 2021 à la TV. Décryptage – publié le 08 juillet 2020
Dopage ton histoire – Les incohérences de la liste des substances illicites établie par l’Agence mondiale antidopage. A plusieurs reprises dans ce blog nous avons montré notre étonnement en constatant que la réglementation de la molécule trimétazidine (Vastarel®), autorisée pendant plus de quatre décennies, s’est retrouvée – sans études scientifiques prouvant qu’elle améliore la performance sportive d’un athlète – inscrite sur la liste rouge du Code mondial antidopage. De même, nous pourrions légitimement questionner la Commission liste de l’Agence mondiale antidopage (AMA), pilotée par le Français Olivier Rabin, sur le statut d’un médicament déjà ancien considéré comme dopant par des représentants du corps médical et néanmoins toujours absent des produits illicites – publié le 15 novembre 2020
Dopage ton histoire – Résumé des conflits d’intérêt en chaîne de la lutte mondiale – Organigramme des instances internationales antidopage. J’ai moi-même été confronté au conflit d’intérêt entre l’ITA et l’AMA. Le 5 juin dernier lors de l’audience du lutteur Zelimkhan Khadjiev devant le juge ‘’indépendant’’ nommé par la Fédération internationale de lutte (UWW), la conseillère juridique de l’ITA – qui avait instruit le cas positif au Vastarel® (trimétazidine) du médaillé de bronze 2019 – à ma demande de justifier par une étude scientifique que ce produit améliorait les performances sportives, a balayé ma question en tranchant : « Ce n’est pas le problème, le produit est dans la liste de l’AMA » – publié le 10 décembre 2020
Le Code mondial n’est pas infaillible ! Chris Froome en a apporté la preuve puisqu’il a été blanchi. Son cas doit faire jurisprudence. Pour un motif similaire, Zelimkhan Khadjiev, médaille de bronze aux Championnats du monde de lutte libre 2019, risque une lourde peine. Il faut espérer que le TAS, le 8 janvier prochain, fasse preuve d’indépendance par rapport à l’AMA en levant la sanction inique. DECRYPTAGE
Le prochain article sera consacré aux innocents contrôlés positifs à tort et condamnés par les instances internationales antidopage : CIO (le patriarche) et l’AMA, sa fille putative.
BLOG Dr JPDM – Autres liens à consulter sur le Vastarel® versus le lutteur Zelimkhan Khadjiev
Jeux olympiques d’hiver – Une bobeuse russe épinglée à la trimétazidine. C’est quoi ce truc ? – Produit lourd ou pétard mouillé ? publié le 26 février 2018
Dopage ton histoire – Aucune étude scientifique ne prouve que le Vastarel® est un produit dopant… Pourtant après un contrôle positif des sportifs sont lourdement sanctionnés. Cherchez l’erreur… – publié le 11 juin 2020
Dopage – Zelimkhan Khadjiev, un lutteur français, se défend d’avoir cherché à se doper avec du Vastarel®. Effectivement, ce produit qui n’a aucune vertu démontrée scientifiquement pour améliorer les performances et pourtant l’athlète contrôlé positif le 21 septembre dernier, a écopé de 4 ans de suspension et regardera les JO 2021 à la TV. Décryptage – publié le 08 juillet 2020
Dopage ton histoire – Les incohérences de la liste des substances illicites établie par l’Agence mondiale antidopage. A plusieurs reprises dans ce blog nous avons montré notre étonnement en constatant que la réglementation de la molécule trimétazidine (Vastarel®), autorisée pendant plus de quatre décennies, s’est retrouvée – sans études scientifiques prouvant qu’elle améliore la performance sportive d’un athlète – inscrite sur la liste rouge du Code mondial antidopage. De même, nous pourrions légitimement questionner la Commission liste de l’Agence mondiale antidopage (AMA), pilotée par le Français Olivier Rabin, sur le statut d’un médicament déjà ancien considéré comme dopant par des représentants du corps médical et néanmoins toujours absent des produits illicites – publié le 15 novembre 2020
Dopage ton histoire – Résumé des conflits d’intérêt en chaîne de la lutte mondiale – Organigramme des instances internationales antidopage. J’ai moi-même été confronté au conflit d’intérêt entre l’ITA et l’AMA. Le 5 juin dernier lors de l’audience du lutteur Zelimkhan Khadjiev devant le juge ‘’indépendant’’ nommé par la Fédération internationale de lutte (UWW), la conseillère juridique de l’ITA – qui avait instruit le cas positif au Vastarel® (trimétazidine) du médaillé de bronze 2019 – à ma demande de justifier par une étude scientifique que ce produit améliorait les performances sportives, a balayé ma question en tranchant : « Ce n’est pas le problème, le produit est dans la liste de l’AMA » – publié le 10 décembre 2020
BLOG Dr JPDM – Autres liens à consulter sur le seuil de salbutamol versus Chris Froome
Cyclisme – Affaire Froome : à partir du moment où un seuil de tolérance est indiqué » par la réglementation, un résultat « anormal » forcément se discute – publié le 17 décembre 2017
Dopage – L’affaire Froome démontre que l’on peut – grâce au salbutamol – doper la respiration avec les doses préconisées par l’AMA que l’on soit asthmatique ou non. – publié le 07mars 2018
Dopage – Dossier Froome : la responsabilité du pataquès c’est l’AMA et sa mauvaise gestion des doses de salbutamol autorisées et non… l’Anglais. – publié le 15 mars 2018
Dopage – Affaire Froome : selon l’AMA, la charge de la preuve revient à l’athlète sauf que ce dernier est dans l’impossibilité de démontrer son éventuelle bonne foi – publié le 18 mars 2018
Dopage – Dossier Froome : les seuils urinaires réglementés par l’AMA sont-ils fiables ? NON ! La preuve par les faits. Les experts recrutés par l’équipe anglo-saxonne nient la validité de ce seuil et demandent à l’UCI et l’AMA de fournir des études démontrant la valeur scientifique de ce chiffre. Dans l’affaire Froome, la défense de la Sky porterait exclusivement sur le seuil du salbutamol urinaire préconisé par l’AMA, soit 1 000 ng/ml – publié le 04 avril 2018
DOPAGE – AMA – Des seuils qui épinglent des innocents et laissent filer des tricheurs…Jusqu’en 1982, la lutte antidopage internationale animée par le CIO, l’UCI, l’IAAF ne fonctionne – pour épingler les tricheurs – que sur la base de la présence de la substance illicite dans les urines – publié le 04 avril 2018.
Dopage – Affaire Froome : l’AMA doit profiter du Giro pour contrôler grandeur nature et en direct la fiabilité du seuil de salbutamol – publié le 09 mai 2018
Cyclisme – Affaire Froome : pathétique, le seul mot qui convient en parlant de l’AMA !!! En blanchissant le Kenyan Blanc l’AMA entérine de fait un nouveau seuil limite de salbutamol urinaire à 2 000 ng/ml. Rappelons que ce seuil a été établi par le CIO et figure dans la liste rouge depuis le 1er avril 2000. D’après le scientifique australien Fitch, l’expert « en salbutamolerie» de l’AMA, il a été calculé sur des nageurs afin d’écarter les tricheurs qui recherchaient, à forte dose de ce stimulant respiratoire, un effet anabolisant et sans enregistrer la densité urinaire de ces compétiteurs – publié le 06 juillet 2018
Pourtant, après un contrôle positif, des sportifs sont lourdement sanctionnés. Cherchez l’erreur
Aujourd’hui, le tarif d’un contrôle positif à la trimétazidine (TMZ) peut atteindre 4 ans de suspension ! Merci pour cette lutte qui s’acharne à éradiquer les produits non dopants, mais décelables, et ne met pas tous ses moyens en jeu pour identifier les substances efficaces encore indécelables.
Collectif -“300 médicaments pour se surpasser physiquement et intellectuellement”, éd. Balland, 1980 – Vastarel, page 204
En clair le Vastarel® est sans effet pour grimper dans la hiérarchie des sportifs et pourtant un scientifique – ou plusieurs – sélectionnés par l’AMA l’a (l’ont) ajouté à la liste des substances illicites.
EN BREF
Les dogmatiques estiment que la TMZ étant sur la liste rouge – effet dopant avéré ou pas – le sportif doit tout simplement s’abstenir de la prendre.
Sauf que nous avons l’exemple d’un compétiteur qui a consulté un pharmacien pour savoir si la TMZ était prohibée. Le spécialiste des médicaments a donc vérifié si, sur le ‘’Dictionnaire Vidal’’ et la notice d’une boîte de Vastarel®, était présente la mise en garde aux sportifs qui depuis 1989 doit obligatoirement accompagner toutes les informations médicales sur les substances prohibées aux pratiquants d’activités physiques de compétition… Devant l’absence de mention, l’apothicaire a répondu au demandeur qu’il n’y avait aucune objection à prendre du Vastarel®.
Et… bingo ! Fort de cette info, l’homme s’est retrouvé positif et risque désormais 4 ans de suspension, à moins que le recours qu’il a engagé aboutisse et que l’on considère enfin que le produit n’a rigoureusement aucun effet dopant, ce qui entraînerait sa relaxe.
Finalement, on constate une fois de plus que l’AMA la joue perso et demande aux sportifs d’être irréprochables alors qu’elle-même ne l’est pas puisqu’elle met en liste rouge des substances non dopantes.
Index des sigles utilisés
AMA
Agence mondiale antidopage (fondée en 1999)
ITA
International Testing Agency
TMZ
Trimétazidine (Vastarel®)
Commentaire d’un lecteur : Olivier Boss
C’est vrai que mettre la trimetazidine sur la liste des produits dopants semble bien excessif. Je pense que c’est parce que ses effets connus sur le métabolisme cardiaque du glucose (c.f. DrugBank) POURRAIENT (en théorie, sans qu’on sache vraiment comment) amener une amélioration de la performance dans certaines disciplines (sprint ? endurance?).
Et comme l’AMA ne va pas faire des études sur les effets de la substance, ils l’ont inclue dans la liste.
Je pense, comme vous, qu’il serait bien mieux et plus sérieux si la liste des produits dopants se limitait a des produits, et procédés, réellement dopants/pouvant augmenter la performance
Produits dopants autorisés par l’Agence mondiale antidopage (AMA) –
Depuis 2004, l’AMA autorise un certain nombre de produits dopants sans que le sportif/consommateur ne risque quoi que ce soit comme sanction. Ces drogues de la performance parfaitement connues de la part des tricheurs, figurent dans un programme de surveillance. C’est ce que j’appelle la liste jaune = pas de suspension, qui en 2017, comporte un minimum de 13 produits dopants autorisés.
Document publié par l’AMA en septembre 2016
Certains ne sont signalés que sous leur nom de famille, par exemple les glucocorticoïdes hors compétition. Cette dernière comprend une ribambelle de rejetons.
Parmi les dopants autorisés, on trouve la caféine dont il a été démontré à de multiples reprises qu’elle était très efficace dans la majorité des disciplines sportives, dont l’escrime.
Escrime et caféine : un long parcours commun. Un champion olympique m’avait révélé qu’il buvait quotidiennement deux litres de café par jour pour s’entraîner.
Mais le footballeur aussi peut en tirer un méga profit : plus de précision dans les passes et une détente verticale majorée. Un international français absorbait avant les matches six comprimés de Guronsan® (caféine + vitamine C). Les sportifs du monde entier peuvent dire merci à l’AMA.
Médicament qui contient de la caféine, autorisé depuis 2004 – sans restriction – et hypeconsommé dans le monde du sport quel que soit le niveau de pratique. En dehors des comprimés et des boissons (Red Bull, coca-cola) la caféine existe en injectable
Au final, dans les bilans publiés par cette instance internationale, les différentes fédérations et le MPCC, on se glorifie du faible nombre de cas positifs désespérément bloqués autour de 1 à 3%. La liste jaune permet de mieux comprendre pourquoi il y a si peu de stimulés épinglés.
Le tramadol, un antalgique avalé en ‘’fin de course’’ est en ligne de mire du MPCC (Mouvement pour un cyclisme crédible), de l’UCI (Union cycliste internationale), de la Sky et de la CADF (Fondation de droit suisse supervisant le programme antidopage de l’UCI) qui militent tous les quatre pour le bouter au-dehors des pharmacies du peloton en le faisant interdire par l’AMA (Agence mondiale antidopage).
Depuis 2012, cette dernière résiste en le laissant croupir sur la liste de surveillance. En 2017, il sera toujours regardé du coin de l’œil par les gendarmes de l’AMA. En 2013, le MPCC a alerté l’UCI et l’AMA afin que cet antalgique de niveau 2 – le tramadol – soit enfin inscrit sur la liste rouge dans le but de stopper sa consommation sportive.
La Sky demande son interdiction
La direction de l’équipe britannique Sky – celle de Wiggings et de Chris Froome – en a fait de même en demandant le 28 avril 2014 l’inscription du tramadol à la liste des produits interdits par l’AMA. A cette date, la formation du triple lauréat du maillot jaune affirmait ne plus avoir employé ce médicament : « Sky n’en donne pas à ses coureurs, en compétition comme à l’entraînement, ni comme mesure préventive ni en cas de douleurs existantes », indiqué un porte-parole de l’équipe. « Nous croyons que ses effets secondaires, vertiges et somnolence, sont causes de risques pour la sécurité des coureurs », avait-il ajouté. « Le tramadol n’est pas interdit par l’Agence mondiale, mais telle a été notre position résolue ces deux dernières saisons, et nos médecins comme nos coureurs le savent. A notre avis, il devrait figurer sur la liste, et son utilisation clinique devrait être sous le contrôle du système d’exemption thérapeutique » avait-il conclu.
Après le MPCC et la Sky, c’est la directrice de la CADF, la docteure Francesca Rossi, qui a interpellé l’AMA afin qu’elle inscrive le tramadol sur la liste rouge mais l’instance a choisi de maintenir la substance sur la liste jaune dite « Programme de surveillance ». Rossi, pour convaincre l’instance mondiale avait révélé « une statistique qui montre que si le tramadol était interdit dans le cyclisme, il y aurait 675 cas positifs, soit 5,2% de l’ensemble des licenciés en World Tour. Par rapport aux autres sports, c’est un chiffre énorme. Je pense qu’il y a un abus manifeste. » a-t-elle déclaré à Faenza en Italie lors d’une réunion de médecins exerçant dans le cyclisme.
En dernière heure de course
Plusieurs témoignages rapportent que cet « agoniste des récepteurs morphiniques » du système nerveux central est consommé par certains, notamment pendant la dernière heure des courses d’un jour pour « effacer » les douleurs de jambe omniprésentes dans cette partie du parcours où les aspirants au podium cherchent à faire la décision. Dans les effets indésirables, il est noté que le tramadol peut provoquer une somnolence, des vertiges et une hypoglycémie. Ces trois actions collatérales pourraient expliquer en partie un certain pourcentage du nombre de chutes enregistrées tout au long de la saison.
Une conduite dopante
Le tramadol n’est délivré en France que sur ordonnance et est inscrit sur la liste 1 des substances dangereuses. Cet antalgique de niveau 2 est prescrit en médecine pour des douleurs faibles à modérées après échec du paracétamol (Doliprane®), des anti-inflammatoires ou de l’aspirine. Rappelons que prendre un médicament dans le cadre d’une compétition alors que l’on ne souffre d’aucune affection répertoriée, même si le produit ne figure pas dans la liste, s’apparente à uneconduite dopante.
POST-IT – La famille nombreuse du tramadol, toujours en liste jaune (*) depuis 2012
Nom commercial
MSM (mis sur le marché)
RDM (retiré du marché)
Biodalgic® Gé
2000
Contramal®
1999
Ixprim® (+ paracétamol)
2003
Monoalgic®
2005
Monocrixo®
2004
Monotramal®
2005
Orozamudol® Gé
2005
Prédalgic® Gé
1999
2002
Takadol®
2001
Topalgic®
1997
Trasedal® Gé
2001
Zaldiar® (+ paracétamol)
2003
Zamidol®
1999
Zumalgic®
1999
(*) Liste jaune = programme de surveillance de l’AMA. Les produits figurant dans cette liste jaune ne sont pas prohibés mais pourront le devenir si l’instance mondiale en constate le mésusage.
REPÈRES
Créé par l’homme dans les années 1970
Disponible dans les pharmacies françaises depuis 1997
En France : délivré que sur ordonnance
Inscrit en liste I
Depuis le 31 janvier 2011, l’Agence du médicament indique que le tramadol fait partie de la liste des médicaments à surveiller
Antalgique central agoniste des récepteurs morphiniques
Présent en grandes quantités au sein d’extraits d’une plante africaine ‘’Nauclea latifolia’’
POST-IT – Antalgiques centraux et périphériques : faites la différence
Un antalgique est une substance qui abolit la sensibilité à la douleur. On distingue deux types d’analgésiques ou d’antalgiques.
Les premiers sont les analgésiques narcotiques (souvent appelés morphiniques), qui agissent au niveau central, en élevant le seuil de la perception douloureuses par un effet sur des récepteurs spécifiques. Ils ont une action puissante sur la douleur mais sont en même temps sédatifs et euphorisants ; de plus, ils présentent l’inconvénient de produire une accoutumance et d’entraîner parfois une toxicomanie. Le tramadol fait partie de ce groupe.
Les seconds sont les analgésiques dits « périphériques » parce qu’ils agissent sur les récepteurs périphériques de perception de la douleur. Ils ne sont pas euphorisants et, en principe, ne sont pas sédatifs ; le type en est le paracétamol.