Lutte antidopage – La grande imposture de l’AMA, une réalité aveuglante au fil des années

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L’Agence mondiale antidopage, depuis sa création en 1999 et cinq ans plus tard sa mainmise sur la liste des substances illicites, a libéralisé le dopage : la preuve en cinq points.

Antidopage – Un lutteur français s’attaque au Code mondial. L’enjeu, quatre ans de suspension pour une substance non dopante

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Le Code mondial n’est pas infaillible ! Chris Froome en a apporté la preuve puisqu’il a été blanchi. Son cas doit faire jurisprudence. Pour un motif similaire, Zelimkhan Khadjiev, médaille de bronze aux Championnats du monde de lutte libre 2019, risque une lourde peine. Il faut espérer que le TAS, le 8 janvier prochain, fasse preuve d’indépendance par rapport à l’AMA en levant la sanction inique. DECRYPTAGE

Le prochain article sera consacré aux innocents contrôlés positifs à tort et condamnés par les instances internationales antidopage : CIO (le patriarche) et l’AMA, sa fille putative.

BLOG Dr JPDM – Autres liens à consulter sur le Vastarel®  versus le lutteur Zelimkhan Khadjiev

  1. Jeux olympiques d’hiver – Une bobeuse russe épinglée à la trimétazidine. C’est quoi ce truc ? – Produit lourd ou pétard mouillé ? publié le 26 février 2018

Jeux olympiques d’hiver – Une bobeuse russe épinglée à la trimétazidine. C’est quoi ce truc ? – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

  1. Dopage ton histoire – Aucune étude scientifique ne prouve que le Vastarel® est un produit dopant… Pourtant après un contrôle positif des sportifs sont lourdement sanctionnés. Cherchez l’erreur… – publié le 11 juin 2020

Dopage ton histoire – Aucune étude scientifique ne prouve que le Vastarel est un produit dopant – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

  1. Dopage – Zelimkhan Khadjiev, un lutteur français, se défend d’avoir cherché à se doper avec du Vastarel®. Effectivement, ce produit qui n’a aucune vertu démontrée scientifiquement pour améliorer les performances et pourtant l’athlète contrôlé positif le 21 septembre dernier, a écopé de 4 ans de suspension et regardera les JO 2021 à la TV. Décryptage – publié le 08 juillet 2020

Dopage – 4 ans de suspension pour avoir pris une substance sans effet sur la performance ! C’est possible en 2020… – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

  1. Dopage ton histoire – Les incohérences de la liste des substances illicites établie par l’Agence mondiale antidopage. A plusieurs reprises dans ce blog nous avons montré notre étonnement en constatant que la réglementation de la molécule trimétazidine (Vastarel®), autorisée pendant plus de quatre décennies, s’est retrouvée – sans études scientifiques prouvant qu’elle améliore la performance sportive d’un athlète – inscrite sur la liste rouge du Code mondial antidopage. De même, nous pourrions légitimement questionner la Commission liste de l’Agence mondiale antidopage (AMA), pilotée par le Français Olivier Rabin, sur le statut d’un médicament déjà ancien considéré comme dopant par des représentants du corps médical et néanmoins toujours absent des produits illicites – publié le 15 novembre 2020

Dopage ton histoire – Les incohérences de la liste des substances illicites établie par l’Agence mondiale antidopage affaiblissent son action – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

  1. Dopage ton histoire – Résumé des conflits d’intérêt en chaîne de la lutte mondiale – Organigramme des instances internationales antidopage. J’ai moi-même été confronté au conflit d’intérêt entre l’ITA et l’AMA. Le 5 juin dernier lors de l’audience du lutteur Zelimkhan Khadjiev devant le juge ‘’indépendant’’ nommé par la Fédération internationale de lutte (UWW), la conseillère juridique de l’ITA – qui avait instruit le cas positif au Vastarel® (trimétazidine) du médaillé de bronze 2019 – à ma demande de justifier par une étude scientifique que ce produit améliorait les performances sportives, a balayé ma question en tranchant : « Ce n’est pas le problème, le produit est dans la liste de l’AMA » – publié le 10 décembre 2020

Dopage ton histoire – Résumé des conflits d’intérêt en chaîne de la lutte mondiale – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

 

BLOG Dr JPDM – Autres liens à consulter sur le seuil de salbutamol versus Chris Froome

  1. Cyclisme – Affaire Froome : à partir du moment où un seuil de tolérance est indiqué » par la réglementation, un résultat « anormal » forcément se discute – publié le 17 décembre 2017

Cyclisme – Affaire Froome : à partir du moment où un seuil de tolérance est indiqué par la règlementation, un résultat  »anormal », forcément se discute ! – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

  1. Dopage – L’affaire Froome démontre que l’on peut – grâce au salbutamol – doper la respiration avec les doses préconisées par l’AMA que l’on soit asthmatique ou non. – publié le 07mars 2018

Dopage – L’affaire Froome démontre que l’on peut – grâce au salbutamol – doper la respiration avec les doses préconisées par l’AMA que l’on soit asthmatique ou non ! – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

  1. Dopage – Dossier Froome : la responsabilité du pataquès c’est l’AMA et sa mauvaise gestion des doses de salbutamol autorisées et non… l’Anglais. – publié le 15 mars 2018

Dopage – Dossier Froome : la responsable du pataquès c’est l’AMA et sa mauvaise gestion des doses de salbutamol autorisées et non… l’Anglais ! – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

  1. Dopage – Affaire Froome : selon l’AMA, la charge de la preuve revient à l’athlète sauf que ce dernier est dans l’impossibilité de démontrer son éventuelle bonne foi – publié le 18 mars 2018
  2. Dopage – Dossier Froome : les seuils urinaires réglementés par l’AMA sont-ils fiables ? NON ! La preuve par les faits. Les experts recrutés par l’équipe anglo-saxonne nient la validité de ce seuil et demandent à l’UCI et l’AMA de fournir des études démontrant la valeur scientifique de ce chiffre. Dans l’affaire Froome, la défense de la Sky porterait exclusivement sur le seuil du salbutamol urinaire préconisé par l’AMA, soit 1 000 ng/ml – publié le 04 avril 2018

Dopage – Affaire Froome : les seuils urinaires réglementés par l’AMA sont-ils fiables ? NON ! – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

  1. DOPAGE – AMA – Des seuils qui épinglent des innocents et laissent filer des tricheurs…Jusqu’en 1982, la lutte antidopage internationale animée par le CIO, l’UCI, l’IAAF ne fonctionne – pour épingler les tricheurs – que sur la base de la présence de la substance illicite dans les urines – publié le 04 avril 2018.

Dopage – AMA – Des seuils qui épinglent des innocents et laissent filer des tricheurs… – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

  1. Dopage – Affaire Froome : l’AMA doit profiter du Giro pour contrôler grandeur nature et en direct la fiabilité du seuil de salbutamol – publié le 09 mai 2018

Dopage – Affaire Froome : l’AMA doit profiter du Giro pour contrôler grandeur nature et en direct la fiabilité du seuil de salbutamol – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

  1. Cyclisme – Affaire Froome : pathétique, le seul mot qui convient en parlant de l’AMA !!! En blanchissant le Kenyan Blanc l’AMA entérine de fait un nouveau seuil limite de salbutamol urinaire à 2 000 ng/ml. Rappelons que ce seuil a été établi par le CIO et figure dans la liste rouge depuis le 1er avril 2000. D’après le scientifique australien Fitch, l’expert « en salbutamolerie» de l’AMA, il a été calculé sur des nageurs afin d’écarter les tricheurs qui recherchaient, à forte dose de ce stimulant respiratoire, un effet anabolisant et sans enregistrer la densité urinaire de ces compétiteurs – publié le 06 juillet 2018

Cyclisme – Affaire Froome : pathétique, le seul mot qui convient en parlant de l’AMA !!! – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

 

Cannabis – C’est mauvais pour le consommateur lui-même mais aussi pour les cyclistes qu’il croise avec sa voiture…

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[publié le 17 mai 2017]

Rouler à 120 km/heure dans une rue de Paris est un acte possible sous l’effet du cannabis ! A la limite que les fumeurs de joints restent sur leur canapé mais surtout qu’ils ne prennent pas le volant ni le guidon d’une moto ! Cyclistes, ne vous laissez pas avoir par les discours fumeux de certains politiques à la pêche aux voix électorales et prônant la libéralisation du pétard !

cannabis

 

Dopage – Cannabis : à l’attention des incompétents qui veulent le libéraliser

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[publié le 15 mai 2017]

Cette drogue stupéfiante qui répond bien aux critères d’une substance dopante met en péril la vie des cyclistes sur les routes de France et d’ailleurs lorsqu’ils croisent un automobiliste sous l’emprise d’un pétard

 1.  Le cannabis, en agissant directement sur le système nerveux central, est ipso facto un produit dopant influençant le comportement de l’homme face au stress de la compétition. Pour cette optimisation, le THC (principe actif du cannabis) est connu de longue date dans le milieu de la corrida (source : des Toros et des hommes)

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Le matador, 30 à 45’ avant d’entrer dans l’arène, fume une bonne dose de cannabis[Miguel Guerra De Cea – Des Toros et des hommes, éd. La Table Ronde 1960]

 Le torero fume un joint 30 minutes avant de pénétrer dans l’arène. Est-ce pour :

–       taper le taureau à la course ou attraper la bête par les cornes pour lui faire mordre la poussière les quatre fers en l’air ?

–       Non. En réalité, c’est pour ne pas mollir face aux 500 kg de muscles.

 

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Taper le taureau à la course

 

toros. 2

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 En réalité, pour ne pas mollir face à la demi-tonne de testostérone

 C’est bien la troisième proposition qui est la bonne.

C’est l’occasion de rappeler que le dopage n’est pas qu’une question de stimulants. On trouve dans la liste rouge des produits qui agissent sur le rendement du corps (anabolisants, EPO…), d’autres qui interviennent sur la douleur (corticoïdes, antalgiques…), certains ralentissent le rythme cardiaque afin de faciliter la précision du geste dans les épreuves de tir. Dès les années 1980, le Dr François Ruff, à l’époque médecin-chef du laboratoire de physiologie à la faculté de Necker (Paris), avait bien résumé que toutes les spécialités sportives étaient concernées par le dopage et que toutes pouvaient être améliorées par des substances spécifiques : « Le dopage n’épargne aucun sport en principe. Qu’il soit d’adresse ou non ; qu’il soit de durée variable ou bien fixée par un règlement. Car on peut prendre le dopage à la carte, par dose successive et en mélangeant les produits, selon les multiples effets qu’on en attend. Exemple : j’ai vu aux Etats-Unis un boxeur prendre à la fois de la morphine pour atténuer la douleur provoquée par les coups et de la strychnine pour conserver ses sens aiguisés. »

 2.  Comment un homme politique peut être pour la libéralisation du cannabis (Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, pendant la campagne des présidentielles, en faisaient un argument de programme) alors qu’il n’a jamais fait d’études de pharmacologie sur le tétrahydrocannabinol ? Rappelons que cette drogue agit sur le système nerveux central et que son action principale est de désinhiber et d’euphoriser. Le fumeur de joint n’est plus maître de ses décisions; pour cette raison quand je vais m’entraîner à vélo, ma principale crainte est de me faire ‘’descendre’’ (valdinguer, percuter, écraser) par un automobiliste assassin conduisant sous l’emprise du cannabis ou de l’alcool.

Au final, tous ceux qui recherchent des artifices pour voir la vie en rose ou pour faire plaisir aux électeurs sont pour la libéralisation ; à l’inverse, ceux qui ont la responsabilité de l’ordre public sont contre. Pas de cannabis au volant doit être la règle de tous afin de respecter les autres comme on voudrait l’être soi-même.