Antidopage – La liste rouge de l’Agence mondiale contient au moins une substance qui ne répond pas au critère numéro un du dopage : l’effet boostant sur la performance !

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Et pourtant cette substance, le Vastarel® (trimétazidine) expose le contrevenant à quatre ans de suspension !

BLOG DR JPDM – Autres liens à consulter sur le Vastarel® classé dans la section S4.5 : modulateurs métaboliques.

Un produit référencé en liste rouge alors qu’il est non dopant mais, de façon absurde, une violation des règles antidopage, entraîne néanmoins 4 ans de suspension.

  1. Jeux olympiques d’hiver – Une bobeuse russe épinglée à la trimétazidine. C’est quoi ce truc ? – Produit lourd ou pétard mouillé ? publié le 26 février 2018

Jeux olympiques d’hiver – Une bobeuse russe épinglée à la trimétazidine. C’est quoi ce truc ? – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

  1. Dopage ton histoire – Aucune étude scientifique ne prouve que le Vastarel® est un produit dopant… Pourtant après un contrôle positif des sportifs sont lourdement sanctionnés. Cherchez l’erreur… – publié le 11 juin 2020

Dopage ton histoire – Aucune étude scientifique ne prouve que le Vastarel est un produit dopant – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

  1. Dopage – Zelimkhan Khadjiev, un lutteur français, se défend d’avoir cherché à se doper avec du Vastarel®. Effectivement, ce produit qui n’a aucune vertu démontrée scientifiquement pour améliorer les performances et pourtant l’athlète contrôlé positif le 21 septembre dernier, a écopé de 4 ans de suspension et regardera les JO 2021 à la TV. Décryptage – publié le 08 juillet 2020

Dopage – 4 ans de suspension pour avoir pris une substance sans effet sur la performance ! C’est possible en 2020… – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

  1. Dopage ton histoire – Les incohérences de la liste des substances illicites établie par l’Agence mondiale antidopage. A plusieurs reprises dans ce blog nous avons montré notre étonnement en constatant que la réglementation de la molécule trimétazidine (Vastarel®), autorisée pendant plus de quatre décennies, s’est retrouvée – sans études scientifiques prouvant qu’elle améliore la performance sportive d’un athlète – inscrite sur la liste rouge du Code mondial antidopage. De même, nous pourrions légitimement questionner la Commission liste de l’Agence mondiale antidopage (AMA), pilotée par le Français Olivier Rabin, sur le statut d’un médicament déjà ancien considéré comme dopant par des représentants du corps médical et néanmoins toujours absent des produits illicites – publié le 15 novembre 2020

Dopage ton histoire – Les incohérences de la liste des substances illicites établie par l’Agence mondiale antidopage affaiblissent son action – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

  1. Dopage ton histoire – Résumé des conflits d’intérêt en chaîne de la lutte mondiale – Organigramme des instances internationales antidopage. J’ai moi-même été confronté au conflit d’intérêt entre l’ITA et l’AMA. Le 5 juin dernier lors de l’audience du lutteur Zelimkhan Khadjiev devant le juge ‘’indépendant’’ nommé par la Fédération internationale de lutte (UWW), la conseillère juridique de l’ITA – qui avait instruit le cas positif au Vastarel® (trimétazidine) du médaillé de bronze 2019 – à ma demande de justifier par une étude scientifique que ce produit améliorait les performances sportives, a balayé ma question en tranchant : « Ce n’est pas le problème, le produit est dans la liste de l’AMA » – publié le 10 décembre 2020

Dopage ton histoire – Résumé des conflits d’intérêt en chaîne de la lutte mondiale – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

Antidopage – Un lutteur français s’attaque au Code mondial. L’enjeu, quatre ans de suspension pour une substance non dopante – Docteur Jean-Pierre de Mondenard (dopagedemondenard.com)

Dopage – Actualité : l’AMA reçoit un gros bol d’air financier (5,2 millions de dollars) afin d’accélérer la recherche… dit-elle !

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Mais les sportifs qu’elle condamne sans aucune preuve scientifique vont-ils – grâce à ces futurs travaux – voir leur horizon s’éclaircir ? Pas sûr !

 

Efficacité des drogues de la performance : la preuve par les études de terrain

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Au début des années 1960, dans la revue Médecine éducation physique et sport, l’organe officiel de la médecine du sport, on pouvait trouver dès la deuxième page, une publicité qui incitait les médecins à prescrire à leurs patients sportifs du Durabolin® (nandrolone), un stéroïde anabolisant.

Depuis cette époque, ce dérivé de l’hormone mâle est l’un des deux ou trois dopants les plus consommés par la gent athlétique.

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Apparentés à de simples vitamines

A cette époque, les experts de la chose médicale pensaient tout simplement que les hormones en général et les anabolisants en particulier, s’apparentaient à de simples vitamines. De même, pendant la grande période des amphétamines, de la fin de la Deuxième guerre mondiale et jusqu’au début des années 1970, les sportifs – notamment les cyclistes – en consommaient régulièrement et pourtant de nombreux scientifiques d’alors en niaient l’effet positif sur la performance. On a su plus tard, avec des travaux plus rigoureux, qu’elles étaient réellement des dopants et provoquaient des lésions vasculaires cérébrales graves.

 « Inefficaces et dangereux… »

Les écrits de ce médecin spécialiste du dopage, le docteur Jean-Jacques S’Jongers, démontre que le corps médical a souvent eu plusieurs longueurs de retard par rapport à la réalité des vestiaires et du terrain : « La prévention apparaît comme la seule voie possible de lutter contre le dopage : chacun doit savoir que les dopants actuels sont inefficaces et qu’ils présentent un danger majeur pour la santé de ceux qui les utilisent. » [Tonus, 25.04.1979]

Encore très récemment, lors d’une conférence-débat, un représentant de la Jeunesse et des Sports martelait que les coups de pouce biologiques n’avait qu’un très faible impact sur le résultat final d’une confrontation sportive.

En dehors des médecins et dans le but de défendre l’image de sport sain, non contaminé par la société ambiante, l’affirmation globale de l’inefficacité du dopage est souvent mise en avant par les dirigeants de la majorité des fédérations. Par exemple, le monde du football certifie sans sourcilier : « La multiplicité et la complexité des habiletés psychomotrices mises en jeu dans notre discipline sont incompatibles avec le dopage. » (sic)

 Des études trompeuses

Souvent, pour asseoir leur jugement péremptoire, ils mettent en avant certains travaux scientifiques qui nient la pertinence de telle ou telle substance dopante. Afin de permettre à chacun d’aiguiser sa réflexion sur la fiabilité des études scientifiques effectuées soit en laboratoire, soit sur le terrain, nous leur soumettons les résultats d’un cas exemplaire. Douze volontaires, conducteurs d’automobiles expérimentés, se sont prêtés à une intéressante expérience ; ils ont reçu soit un placebo, soit un antihistaminique à des doses de 25, 50 et 100 mg. En fait, ils ont fait tout cela deux fois, soit dans des conditions de laboratoire et on les a soumis à divers tests de performance et de vigilance – soit dans des conditions normales, et ils devaient alors conduire sur un circuit. Leurs performances ont été beaucoup plus altérées au laboratoire que dans les conditions réelles de conduite… Cela signifie qu’en choisissant bien ses tests, plus ou moins sensibles, on peut prouver ce que l’on veut ! Méfiance donc avant d’interpréter des résultats de laboratoire, positifs ou négatifs, concernant les effets d’une substance sur la performance sportive.

Au final, les travaux effectués sur un terrain de sport ou dans l’environnement de la compétition modifient favorablement l’efficacité des drogues de la performance.

Les exemples suivants en témoignent.

 

1961 – CYCLISME – Jacques Anquetil (FRA) : un débours de 5,7% sur une épreuve de

 86,6 km chronométrée…efficacite-des-produits-dopants

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