Controverse – Antidopage – Dérives malsaines : on sanctionne des innocents ! Inquiétude pour Paris 2024.

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Sportif, ne vous faites pas choper au contrôle par l’AMA ou l’AFLD car, même innocent, vous risquez au moins deux ans !

3 réflexions au sujet de « Controverse – Antidopage – Dérives malsaines : on sanctionne des innocents ! Inquiétude pour Paris 2024. »

  1. Cher Docteur,
    Non, vous n’êtes pas le seul, heureusement. Mais nos voix ne s’entendent pas !
    Depuis des années, je dis que les laboratoires sont trop sensibles et détectent beaucoup trop de cas de dopage inexistants.
    Il manque toutes les études dont vous parlez car personne ne peut et ne veut investir dans ce travail.
    Les juges doivent suivre les « instructions » de l’AMA qui sont inspirée du système de justice anglo-saxon où l’innocence ne bénéfice pas à l’accusé, mais c’est à l’accuser de prouver son innocence ! Comment faire lorsque les données scientifiques n’existent pas ?
    De plus, si les juges de première instance décident de ne pas inculper un athlète sur la base d’un dossier d’accusation sans preuve biologiques ou toxicologiques, incomplet ou expéditif, les instances de l’AMA vont faire recours auprès du CAS. Et là, c’est le juridisme pur et dur qui prévaut à chaque coup !
    C’est très dur, mais je pense que ça vaut la peine de chaque fois que c’est possible, remettre le système en question là où il n’est pas ou plus à la page.
    Travis Tygart a raison et il est bien placé pour faire avancer (un peu) les choses vers plus de justice.
    Vous avez raison de diffuser ces réalités navrantes et plus fréquentes qu’on imagine.
    Car pour le système anti-dopage, le % de cas positifs et sanctionnés est si ridiculement faible depuis des années qu’il croit qu’en l’augmentant, sa crédibilité s’améliorera et que l’effet dissuasif de sa lutte augmentera. Ce n’est en tout cas pas en condamnant des innocents que cela progressera.
    Bien à vous
    Laurent Rivier

    • Dr JPDM – Qui est Laurent Rivier ?– De nationalité suisse, chimiste et toxicologue de formation, il exerce en tant que consultant scientifique indépendant. Par le passé, il a été à la fois responsable du laboratoire de toxicologie analytique dès 1984 et directeur scientifique du Laboratoire suisse d’analyse du dopage (LAD) à l’Institut universitaire de médecine légale de Lausanne dès sa création en 1990 et cela jusqu’à fin 2001.

  2. Mail du 26 juin 2023 de Jacques Nardin – Vétérinaire, préleveur dans les courses hippiques.
    « Docteur, vous n’êtes pas seul. On est au moins deux à dénoncer la bêtise. »

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