L’Equipe ton histoire – La quotidien sportif se plante plus souvent qu’à son tour !

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Une fois de plus, il confond les mensurations d’une marathonienne avec celles d’une athlète spécialiste du 400 m

Salwa Eid Naser, la Bahreïnienne championne du monde du 400 m à Doah en octobre 2019, avec le 3e temps jamais réalisé par une femme sur le tour de piste, a été suspendue après trois no shows en moins d’un an. L’Equipe lui attribue les mensurations d’une marathonienne : 1,67 m / 50 kg, soit une différence de 17 points.

Un écart rencontré très fréquemment chez les spécialistes du fond et du grand fond. D’ailleurs, les deux femmes qui devancent Salwa Eid Naser sur le podium des meilleurs temps sur la distance, l’Allemande Marita Koch (47’’ 60 en 1985) et la Tchèque Jarmila Kratochvilova (47’’ 99 en 1983) n’ont pas vraiment un morphotype proche de Salwa.

 

Le quotidien L’Equipe est assez coutumier de ce genre de bévues. Elles discréditent les journalistes et consultants qui se prennent pour des experts alors que c’est aveuglant qu’ils n’y connaissent rien.

On comprend mieux pourquoi en Espagne, en Angleterre, en Italie… il existe plusieurs quotidiens sportifs alors qu’en France le seul présent est en manque de lectorat et en difficultés financières chroniques alors que son prix est élevé et sa pagination faible.

Rappelons que le 28 janvier 2019, le même journaliste Romain Donneux, s’était déjà planté de… 10 kg sur le poids de la sprinteuse Orlann Ombissa-Dzangue. Dans une cartouche figurant sous le nom de l’athlète, il avait donné : 1,68 m / 51 kg alors qu’en réalité sur une balance de précision, la sportive pesait 60,7 kg, soit un écart de 10 kg !

Ajoutons qu’il est rarissime qu’une sprinteuse du 60 au 400 m descende en-dessous de 60 kg de poids corporel. Précisons également que la graisse est un caractère sexuel secondaire et qu’elle est plus légère que le muscle, ce qui signifie qu’en faisant de la musculation, on peut maigrir tout en prenant du poids.