Dopage ton histoire – Aucune étude scientifique ne prouve que le Vastarel est un produit dopant

Par défaut

Pourtant, après un contrôle positif, des sportifs sont lourdement sanctionnés. Cherchez l’erreur

Aujourd’hui, le tarif d’un contrôle positif à la trimétazidine (TMZ) peut atteindre 4 ans de suspension ! Merci pour cette lutte qui s’acharne à éradiquer les produits non dopants, mais décelables, et ne met pas tous ses moyens en jeu pour identifier les substances efficaces encore indécelables.

Collectif -“300 médicaments pour se surpasser physiquement et intellectuellement”, éd. Balland, 1980 – Vastarel, page 204

En clair le Vastarel® est sans effet pour grimper dans la hiérarchie des sportifs et pourtant un scientifique – ou plusieurs – sélectionnés par l’AMA l’a (l’ont) ajouté à la liste des substances illicites.

EN BREF

Les dogmatiques estiment que la TMZ étant sur la liste rouge – effet dopant avéré ou pas – le sportif doit tout simplement s’abstenir de la prendre.

Sauf que nous avons l’exemple d’un compétiteur qui a consulté un pharmacien pour savoir si la TMZ était prohibée. Le spécialiste des médicaments a donc vérifié si, sur le ‘’Dictionnaire Vidal’’ et la notice d’une boîte de Vastarel®, était présente la mise en garde aux sportifs qui depuis 1989 doit obligatoirement accompagner toutes les informations médicales sur les substances prohibées aux pratiquants d’activités physiques de compétition… Devant l’absence de mention, l’apothicaire a répondu au demandeur qu’il n’y avait aucune objection à prendre du Vastarel®.

Et… bingo ! Fort de cette info, l’homme s’est retrouvé positif et risque désormais 4 ans de suspension, à moins que le recours qu’il a engagé aboutisse et que l’on considère enfin que le produit n’a rigoureusement aucun effet dopant, ce qui entraînerait sa relaxe.

Finalement, on constate une fois de plus que l’AMA la joue perso et demande aux sportifs d’être irréprochables alors qu’elle-même ne l’est pas puisqu’elle met en liste rouge des substances non dopantes.

                                       Index des sigles utilisés

AMA

Agence mondiale antidopage (fondée en 1999)

ITA

International Testing Agency

TMZ

Trimétazidine (Vastarel®)

 

Commentaire d’un lecteur : Olivier Boss

C’est vrai que mettre la trimetazidine sur la liste des produits dopants semble bien excessif. Je pense que c’est parce que ses effets connus sur le métabolisme cardiaque du glucose (c.f. DrugBank) POURRAIENT (en théorie, sans qu’on sache vraiment comment) amener une amélioration de la performance dans certaines disciplines (sprint ? endurance?).

Et comme l’AMA ne va pas faire des études sur les effets de la substance, ils l’ont inclue dans la liste.

Je pense, comme vous, qu’il serait bien mieux et plus sérieux si la liste des produits dopants se limitait a des produits, et procédés, réellement dopants/pouvant augmenter la performance

Punchlines Dr de Mondenard

Par défaut
[publié le 17 décembre 2016]

N° 74

L’élixir Virenque à base de cocaïne : ce n’est pas un gag

Richard Virenque ne pouvait échapper à son destin de chaudière. En tout cas, une pharmacie Virenque qui existait à la fin du XIXe siècle, commercialisait un « Elixir Virenque » à base de cocaïne. Rappelons qu’à l’époque des débuts de la compétition des cavaliers sur cheval d’acier, la poudre blanche conditionnée en pommade était couramment utilisée dans le peloton cycliste pour calmer les douleurs fessières lors des épreuves au long cours telles que six jours, Paris-Brest-Paris, Bordeaux-Paris, etc.

virenque

N° 75

Faux-médecin depuis…. 50 ans !

 diplome1

Récemment, sur Facebook, nombreux se sont exprimés sur un soigneur se faisant passer pour médecin depuis près de cinquante ans. Rappelons que chez les vrais faux-médecins, tout est faux : les diplômes, le CV, le caducée sur la voiture, les ordonnances, etc., sauf la volonté de soigner coûte que coûte. Un désir maladif qui peut les conduire au tribunal.

Le thérapeute ‘’cycliste’’ a fait plusieurs séjours en prison. Mais il ‘’soigne’’ toujours !Longue vie à ses ‘’patients’’.

carteUtilisation d’une carte de médecin (qu’il falsifiait) pour obtenir des médicaments en pharmacie (témoignage d’une pharmacienne)

cash

Emission du 27 juin 2016 où il est question d’un personnage sévissant ‘’en dehors des clous’’ dans les milieux hippiques et cyclistes

 N° 76

Soyez sur vos gardes lorsqu’un article débute par « selon une étude scientifique »

Ne jamais prendre pour argent comptant un article vantant les mérites d’un produit boostant la forme (boisson énergisante, antiarthrosique, brûleur de graisse, antifatigue, majorant le VO2 max, décuplant l’énergie après 40 ans, etc.) et qui commence par : « Selon une étude scientifique du professeur (qualifié de renommé même si personne ne le connaît) de l’université (forcément la plus célèbre des Etats-Unis). » Il faut être encore plus méfiant si on vous vante que l’étude a été effectuée en double aveugle contre placebo, en laboratoire ou en milieu hospitalier. Seules les expertises de terrain en situation de compétitions sont crédibles.

 

etude-2

Journal International de Médecine (JIM), n° 137, 15.09.1989

 

      

etude

Journal International de Médecine (JIM), n° 185, 06.02.1991

 

   N° 77

 Boire de l’alcool nous fait perdre notre libre arbitre

Tous ceux qui consomment une substance psychoactive agissant sur le système nerveux central perdent leur pouvoir de décision. C’est la drogue qui devient le maître et commande. Ainsi les adeptes, au choix, de l’alcool, du cannabis, de la cocaïne, des amphets, de la nicotine, etc. ne maîtrisent plus leur vie, eux qui à tout moment – notamment dans les médias – revendiquent la liberté d’expression. Souvent, ils se prennent pour quelqu’un d’autre. En claire, ils ont pris la grosse tête. Les exemples sont nombreux parmi les journalistes et les politiques.

cerveau-emotions-alcool

 N°  78

 Des synergologues contre le mensonge devant un tribunal

Dans un procès en diffamation mettant en cause un sportif pour dopage, le tribunal ne juge pas sur le fond mais sur la forme. Déjà qu’il est notoirement incompétent sur le sujet des drogues de la performance, ce tribunal n’a aucune aptitude à déterminer si le sportif ment en niant la triche biologique. Plus ce dernier a illuminé les écrans TV par ses performances (capitaine emblématique, maillot jaune, etc.), moins il risque d’être sanctionné par des juges souvent admirateurs !

La présence aux côtés de la cour d’un synergologue (analyste du langage corporel) devrait permettre à tout coup de débusquer les menteurs, avocats compris. Pour les avoir vu opérer à plusieurs reprises, ils me paraissent plus crédibles – et de loin – que le fameux détecteur de mensonge ! De plus, avec ces experts des stigmates corporels, on saurait beaucoup plus rapidement si les hommes politiques nous ‘’gonflent’’ sur toutes leurs casseroles.

imageshwelwqbl

 N° 79

Se méfier des études scientifiques favorables pilotées par les fabricants eux-mêmes

Alors que le ministère de la Santé, par slogan interposé, nous incite à « Evitez de manger trop gras, trop sucré et trop salé », les fabricants de sucre, de sel, de bière, etc. s’appuyant sur des études scientifiques pilotées par leurs experts maison, à l’inverse nous conseillent de ne pas restreindre le sel, le sucre, la bière pour améliorer nos performances. Le conflit d’intérêt est évident et donc les résultats favorables de ces études suspects…