l’athlétisme avec Alberto Salazar et le rugby avec Fabien Galthié ont eux aussi été confrontés aux applications illicites de testostérone par voie cutanée
DERNIERE HEURE –Le Dr Richard Freeman radié à vie par le Conseil de l’Ordre britannique
Le 19 mars 2021, après une longue procédure étalée sur plusieurs mois, le Medical Practitioners Tribunal Service (MPTS) – le pendant anglais du Conseil national de l’Ordre des médecins français (CNOM) – a rendu sa décision concernant le cas du Dr Richard Freeman, médecin de l’équipe Sky de 2009 à 2015 et de la Fédération britannique de cyclisme de 2009 à 2017. Le couperet est tombé : radié à vie. Les juges ont considéré qu’une suspension n’était pas adaptée au comportement ”malhonnête” du médecin qui nie toujours avoir commandé des patches de testostérone pour doper un coureur en 2011. Ils ont au contraire estimé qu’il était ”approprié et proportionné” de le rayer de la liste des médecins autorisés à exercer.
COMMENTAIRES Dr JPDM– Comme je l’ai écrit dans l’article ”Pour la Sky l’étau se resserre” paru le 19 mars sur ce blog, le Dr Freeman est un lampiste qui paye pour l’ensemble de l’organisation Dave Brailsford, manageur emblématique de l’équipe anglaise aux sept victoires finales sur le Tour de France. Par ailleurs, on constate que le Conseil de l’Ordre britannique est beaucoup plus intransigeant que leurs collègues européens. Deux médecins dopeurs à grande échelle, les Drs Michele Ferrari et Eufemiano Fuentes, continuent à exercer. De même, en France, des toubibs épinglés par les enquêtes continuent leurs activités de thérapeute. Ainsi se vérifie une fois de plus l’adage : deux poids deux mesures. L’harmonisation se fera à la… St Glinglin.
En se faisant l’avocat du médecin de la Sky en poste de 2009 à 2017, le lauréat du Tour 2012 espère ainsi se dédouaner lui-même de la suspicion de dopage qu’il trimballe comme une grosse casserole depuis qu’il a bénéficié – avant chaque grand Tour (France : 2011, 2012; Italie : 2013) – d’un coup de pouce injectable à base d’un puissant corticoïde. Bradley Wiggins qui, apparemment, en connaît un rayon sur les médocs de la performance qui rendent positifs ou non, défend la thèse du Dr Richard Freeman dans un podcast publié par la version anglaise d’Eurosport :
BLOG JPDM – Liens sur la suspicion légitime de dopage dans l’équipe Sky, notamment à l’encontre de ses leaders Wiggins et Froome.
Geert Leinders, médecin de la Rabobank, de Rasmussen puis de la Sky de Froome de 2010 à 2012 fait partie de la liste noire de l’AMA – publié le 11 juillet 2016
Doit-on retirer le titre de lauréat du Tour 2012 à Bradley Wiggins pour Autorisation d’usage thérapeutique (AUT) de complaisance. Explications. Il a reçu des injections de corticoïdes (trimacinolone) – substances prohibées par le Code mondial antidopage – au prétexte qu’il serait asthmatique. En réalité, et classiquement, cette affection respiratoire chronique est traitée par des corticoïdes inhalés ou en comprimés et non par la triamcinolone injectable invoquée. – publié le 19 septembre 2016
L’Equipe et Le Monde toujours aussi incompétents sur le dopage ! Dans L’Equipe du 20 décembre et Le Monde de la veille, on a droit à la même erreur concernant le mystérieux paquet reçu par Bradley Wiggins lors du Dauphiné 2011. Selon le manageur de l’équipe Sky, Dave Brailsford : « Richard Freeman [le médecin de l’équipe Sky] m’a dit que c’était du Fluimicil, un décongestionnant nasal, autorisé par l’Agence mondiale antidopage » a précisé le dirigeant – publié le 20 décembre 2016
Contre-enquête – Dopage – Sky (Wiggins, Froome) versus US Postal (Lance Armstrong) : bonnet blanc et blanc bonnet…Le 2 mars 2021, on va enfin savoir si la Sky-Ineos doit rendre ses maillots jaunes acquis grâce à des gains illicites associant corticostéroïdes (triamcinolone injectable) et testostérone (patchs). Les auditions et plaidoiries se sont éternisées en 2020 pour cause de pandémie à la Covid-19 – publié le 04 janvier 2021