Tennis – Médicalisation de la performance

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Les cas récents de Rafael Nadal et Gilles Simon démontrent que les chevaux de compétitions hippiques sont mieux surveillés au plan des soins que les sportifs humains de haut niveau !

Punchline Dr de Mondenard

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N° 55

Mon expérience de quarante-cinq ans de suivi des affaires de dopage m’a appris que quand les sportifs suspectés par leur comportement, leurs discours et leurs performances nient mordicus la consommation de drogues de la performance, on peut être sûr à 99% qu’ils mentent comme un arracheur de dents alors qu’à l’inverse lorsqu’ils déballent, on peut les croire à 99%. De nombreux exemples récents en apportent la preuve, notamment les cyclistes qui sont restés dans le déni pendant de nombreuses années avant qu’ils ne ‘’passent à table’’ : Bernard Thévenet, Richard Virenque, Lance Armstrong, Tyler Hamilton, Philippe Gaumont, Michael Rasmussen, Erwann Menthéour, Laurent Brochard, Laurent Dufaux, Alex Zulle, Raymond Poulidor, etc. 

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Le Français Laurent Brochard                                               Le Suisse Laurent Dufaux

 

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Le Français Erwann Menthéour

 Les deux coupures de presse jointes à cette punchline confirment que l’ex-URSS et la Russie ont toujours été dans le camp des fraudeurs qui, dans 99% des cas, nient l’évidence sans état d’âme.

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Le Danois Michael Rasmussen

 

 

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Raymond Poulidor lors de l’émission Cash Investigation du  27 juin 2016

 

 

Le poker, les échecs sont-ils des sports ?

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Les « grosses têtes » ont-elles besoin de muscles ?

Bernard Hinault expliquait à l’époque où il dominait le cyclisme international que « le golf n’était pas un sport », sous-entendu que la dépense énergétique était beaucoup trop faible pour être comparée à des cyclistes, des marathoniens ou autres footballeurs. Ces derniers, pour lui, étaient de vrais athlètes.

Même s’il ne sollicite pas la physiologie corporelle avec la même intensité, le golf de haut niveau impose une condition physique maximale permettant d’optimiser sa concentration, sa maîtrise émotionnelle et sa gestuelle. Pareillement, le joueur d’échecs, de jeux vidéo où il faut rester des heures connecté à 200% avec la partie sera plus performant s’il est au top niveau de forme. Or, la triche étant consubstantielle à l’homme, le dopage n’épargne aucune activité de compétition puisqu’il peut stimuler bien sûr les muscles, le cœur, le rendement du corps mais également le système nerveux central et donc les performances dans les Jeux de société. Dès 1980, le physiologiste François Ruff avait écarté d’un revers de main les tenants de l’impossibilité de se doper car, dans leur sport, « on ne connaît pas à l’avance la durée du match » et « les pilules de l’effort perturbent la précision du geste ».Dans l’Aurore du 1er septembre 1980, le scientifique avait démonté les pseudos arguments des tenants de l’inefficacité : « Le dopage n’épargne aucun sport en principe (NDLA : aucune activité humaine de compétition). Qu’il soit d’adresse ou non, qu’il soit ou non de durée variable car on peut prendre un dopage à la carte, par doses successives et en mélangeant les produits suivant les effets qu’on en attend. » Les extraits de presse rassemblés ici montrent bien que les joueurs professionnels d’échecs ou de poker entretiennent leur tonus physique afin que leur mental reste hypervigilant. Et bien sûr un dopage bien maîtrisé peut aider à booster les connections….Dr JPDM

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