Dopage – Jean-Marie Leblanc, patron du Tour de France de 1989 à 2006, ignorait tout sur les glucocorticoïdes et pourtant, se prenant pour un expert, il en causait à tort et à travers dans les médias

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Saga Jean-Marie Leblanc - 7e volet

Alors que ces médicaments euphorisants étaient omniprésents dans le peloton que JML a côtoyé de 1967 à 1971 et même pendant sa carrière de journaliste de 1971 à 1988, il ne savait pas qu’ils ne seront prohibés officiellement qu’en 1978 et décelables seulement 21 ans plus tard, en 1999. Ainsi pendant la carrière cycliste mais aussi de journaliste de JML – alors que le peloton carburait aux corticos – sur plusieurs milliers de contrôles il n’y aura aucun cas positif. Un stade de foot de 100 000 places ne serait pas suffisant pour accueillir tous les dopés aux corticoïdes testés négatifs.

Dopage ton histoire – Hommage à Gabriel Dollé, un médecin pionnier de l’antidopage rattrapé par la pression du sport de haut niveau

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Retour sur un parcours de vie consacré à traquer les tricheurs

Il peut  paraître non-approprié de participer à la défense d’un médecin qui venait d’être condamné pour corruption et attendait son procès d’appel. Mais, pour mémoire, Gabriel Dollé fut une figure incontournable de l’antidopage français et même mondial et seul, lui, connaissait les véritables raisons de son engrenage qui l’ont amené devant un tribunal. Pour participer à l’historique du dopage et de son contrôle depuis les premières lois édictées, rendons hommage à Gabriel Dollé en revenant sur son parcours professionnel

D’autres infos sur le parcours au service de l’antidopage de Gabriel Dollé

Antidopage – Certains médecins impliqués dans la lutte nient l’efficacité des médocs de la performance… alors que d’autres qui ont suivi le même cursus universitaire démontrent que la dope ça marche !

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Il y a quelques jours, nous avons publié un texte opposant Jacques Anquetil et Laurent Fignon sur la réalité de l’impact des stimulants dans le palmarès des Géants de la route.

Mais quels sont les propres arguments des médecins, défenseurs de l’équité sportive, face à la réalité du dopage ? Les radars des laboratoires analytiques étant peu sensibles, les toubibs – pour dissuader – prônent à la fois l’inefficacité et la dangerosité… sans preuve scientifique.

Décrytpage.

Document démontrant qu’une partie du corps médical est adepte de la médecine au service de la performance et non de la prévention de la santé

DOPAGE – Dico des idées reçues : les amphétamines ça ne marche pas… Pour trancher, Anquetil et Fignon donnent leur point de vue

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L’un remporte cinq Tours de France et deux Tours d’Italie, l’autre deux Tours de France et un Tour d’Italie. Le second estimait ”qu’elles n’avaient jamais bousculé la hiérarchie”, le premier qu’elles lui donnaient – dans l’effort solitaire – un avantage de plus de… 3 minutes sur 86,6 kilomètres !

Rappelons que pendant leurs carrières respectives (Anquetil de 1953 à 1969 et Fignon de 1982 à 1993), le Normand démontrait que, sur lui-même, le rendement d’un cycliste était amélioré par les amphets alors que le Parisien, après sa carrière, dénonce l’inefficacité de ces mêmes produits pour transformer un second couteau en premier de cordée.

Tour de France ton histoire – En 1989, le final LeMond-Fignon sur les Champs-Elysées, à l’avantage de l’Américain pour 8 secondes, était soi-disant dû à un problème médical

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En tout cas c’est la version du camp Fignon-Guimard, récemment enrichie par le Petit Napoléon (*). En réalité, c’est le guidon de triathlon qui a fait la différence.

Et pourtant, c’est bien Super-Laurent qui a réalisé ce jour-là une performance exceptionnelle malgré trois handicaps au départ de l’étape.

Complément d’information du Dr JPDM

En 1993, dans un ouvrage signé Noël Truyers, journaliste belge spécialiste du cyclisme, Laurent Fignon révélait que sur le 3e contre la montre du Tour 1989, il n’avait jamais roulé aussi vite confirmant ainsi qu’il n’avait pas été battu par un problème de périnée mais plus sûrement par son guidon cornes de vache moins aérodynamique que le ”volant” de triathlon utilisé par Greg LeMond, mais aussi de rouler tête nue, sans casque profilé : “En fait, dans l’étape contre la montre finale du Tour de France 1989, je n’ai pas échoué. J’ai parcouru la distance en roulant à 53 kilomètres à l’heure. Jamais je n’ai roulé aussi vite. Je n’ai jamais repoussé mes limites aussi loin qu’à ce moment-là.” [in “Princes du vélo” par Noël Truyers. – Anvers (Bel), éd. Coda, 1993. – 253 p (p 108)]

(*)  Surnoms des protagonistes :

Laurent Fignon : Super-Laurent, l’Intellectuel du peloton, Le Blondin

Cyrille Guimard : Le Petit Napoléon, Le Druide, 

Greg LeMond : le Kid de Sacramento