Surnommé l’Aigle de Tolède pour son aptitude à s’envoler dans les ascensions mythiques du Tour de France, il avouait d’ailleurs que son grand plaisir de cycliste, il le prenait en grimpant : “C’est là que je me fatiguais le moins…”
Compte tenu qu’à l’occasion de la 21e étape Chatou-Paris Champs-Elysées, la Grande Boucle se souvient de l’un de ses plus fidèles serviteurs, nous pensons que les commentaires sur le dopage de ce journaliste emblématique ne peuvent que contribuer à la connaissance de cette dérive humaine toujours omniprésente.
La première parution de ce texte date du 26 mars 2016
Le Français Alain Bernard, cycliste professionnel de 1974 à 1980
A l’époque, j’étais médecin responsable de la Commission médicale du Comité des Pyrénées. Le Dr Pierre Dumas – ancien médecin chef du Tour de France (1955-1967) – m’avait désigné pour être l’adjoint du Dr Robert Boncour sur le Tour de France des amateurs. C’est lors de cette épreuve qui réunissait 10 formations de sélections nationales complétées par des équipes de marque que j’ai fait la connaissance d’Alain Bernard.