Dernier exemple en date, le cas de Manuel Neuer, portier emblématique du Bayern Munich, hors des clous si le Code mondial antidopage était réellement appliqué.
A Roland-Garros, en mai dernier, il a été beaucoup question des injections d’anesthésiques dans le pied gauche du Majorquin alors que cette méthode de soins n’a qu’un but : permettre au sportif d’aller sur le court et que cette thérapeutique ne soigne en rien le problème médical. Et cette pratique de Nadal qui s’apparente au minimum à une conduite dopante, perdure depuis 2005, soit dix-huit ans !
Subir une infiltration juste avant de pénétrer sur le court n’est-ce pas synonyme de dopage ?
Depuis 2011, les injections en compétition sont prohibées par certaines fédérations : UCI, FIS… mais pas par la Fédération internationale de tennis (FIT) ! Rafa ignore que jouer un match sous infiltration c’est pour le moins une conduite contraire à l’éthique thérapeutique régit par le serment d’Hippocrate. Ajoutons que depuis le 1er janvier 2022, cette pratique d’injection d’un glucocorticoïde juste avant une partie est totalement prohibée par l’Agence mondiale antidopage (AMA).