A Roland-Garros, en mai dernier, il a été beaucoup question des injections d’anesthésiques dans le pied gauche du Majorquin alors que cette méthode de soins n’a qu’un but : permettre au sportif d’aller sur le court et que cette thérapeutique ne soigne en rien le problème médical. Et cette pratique de Nadal qui s’apparente au minimum à une conduite dopante, perdure depuis 2005, soit dix-huit ans !
On comprend mieux l’adoration assumée de Gasquet pour Nadal. Je me suis longtemps demandé comment le Biterrois pouvait faire preuve d’une telle bienveillance vis-à-vis de son bourreau ibérique, mais s’ils boivent à la même source il n’y a plus débat. Si ce n’est peut-être de savoir comment la recette espagnole si efficace sur le Majorquin produit aussi peu d’effet sur le joueur français. Question de dosage, sans doute. Dans tous les cas ces pratiques ne sont rien d’autre que du dopage et ceux qui s’y adonnent des tricheurs. Et que l’on voue un véritable culte au plus célèbre d’entre eux, voilà qui me laisse pantois.