Deux témoignages. Le premier, celui d’un acteur du milieu des années 1990 évoluant en 1re catégorie, le second un jeune professionnel qui, en 2021, dit ”en avoir marre de voir des pilules dans le peloton’‘. En filigrane, la lutte antidopage en accusation pour son inefficacité chronique et la perception des candidats au cyclisme professionnel d’être obligés de devenir des junkies de la pédale.
Finalement, ces deux témoignages à trente ans d’intervalle (1990-2021) démontrent que, contrairement au dogme du renouveau distillé par toutes les instances depuis la fin de l’ère Armstrong c’est plutôt “Plus ça change, plus c’est la même chose”.
En revanche, le deuxième slogan apparu dans les suites de l’affaire Festina brocardant “un cyclisme à deux vitesses” n’a pas pris une ride depuis vingt ans. Fin 2021, il est toujours mis en avant par ceux qui sont battus par les plus ”forts”
Mal en point, au bout du rouleau, sans jus, “en fond de cuve”, c’est sur une route grimpante malaisée qu’ils tirent leur révérence définitive à la caravane de juillet
retraite : faire un footing-jogging, un parcours pédestre pour tirer du gibier, assister à un match dans un stade ou devant sa télé, ce n’est pas forcément bon pour le palpitant des ex-compétiteurs de la France quinziste.