En effet, dans le peloton cycliste mais aussi dans de nombreuses autres spécialités sportives, les stimulants de la lignée rouge étaient omniprésents dans la pharmacopée haute performance
C’était avant… Les preuves par les réclames
Synthèse –
Dans un précédent article, nous avons démontré que la bascule des soins artisanaux vers un dopage scientifique a été déclenchée par les belligérants du Second conflit mondial. Les grandes nations impliquées : Allemagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon notamment avaient mis au point – quasiment en même temps – les fameuses amphétamines qui vont, à la fin du conflit, déferler en masse dans toutes les activités humaines où la compétition sépare les cadors de tous les autres. Chez les étudiants, les sportifs (alpinistes, cyclistes, footballeurs, navigateurs…) mais aussi dans toutes les corporations soumises à des impératifs de dépassement. Mais il ne faut pas croire naïvement que le dopage a débuté avec le Blitz allemand; la tentation d’améliorer ses performances avec un produit date des premières compétitions athlétiques. Afin d’en apporter la preuve, nous avons regroupé quelques réclames couvrant la période 1900-1939 en ne sélectionnant que celles vantant la multiplication des globules rouges ou soignant “efficacement” les anémies récalcitrantes.
Dans le même temps, de nombreux autres produits étaient aussi utilisés pour performer sur les routes, les pistes, les stades, etc. Parmi ces médocs de la performance figuraient : alcool, atropine, caféine, cocaïne, éther, strychnine… Cela fera l’objet d’une autre publication sur ce blog. Dr JPDM







