Dopage – A l’inverse des humains qui se subliment volontairement avec des médocs de la performance, les animaux de compétition sont boostés à leur insu.

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Florilège (non exhaustif) de cas de volatiles, lévriers, chameaux, taureaux et autres éléphants qui, pour satisfaire l’égo et le compte en banque de leurs propriétaires, sont chargés comme… des mules !

2 réflexions au sujet de « Dopage – A l’inverse des humains qui se subliment volontairement avec des médocs de la performance, les animaux de compétition sont boostés à leur insu. »

  1. FITAMANT jean-yves

    sur les chevaux de course avez vous des éléments?

    Dr de Mondenard :
    Il était bien précisé dans cet article sur les animaux dopés qu’il n’était pas abordé le dopage des chevaux. Mes archives étant tellement copieuses sur le sujet qu’il ne m’est pas possible de les diffuser en bloc. En revanche, pour vous faire patienter, je vous propose deux histoires de ‘’doping to lose’’ (pour faire perdre l’adversaire) révélés au 18e siècle !!!

    1766 – DOPING TO LOSE – Pierre Messager (Fra) : le premier cas connu
    Récit du journaliste Pierre Messager : « La première course organisée « à l’anglaise » eut lieu le 28 février 1766, dans la plaine des Sablons (Neuilly-sur-Seine). Elle mettait aux prises deux concurrents : le cheval anglais de lord Forbes et le cheval français du comte de Lauraguais : « Le spectacle s’annonçait superbe, raconte le duc de Croy, mais le cheval de M. de Lauraguais se trouva subitement très malade. Le comte fit pourtant un tour, pour qu’on ne dît pas que c’était une dérobade, puis il s’arrêta, convenant d’avoir perdu sans courir. L’Anglais, sans se presser, fit la course. Peu de jours après, le cheval de M. de Lauraguais mourut. Il fut prouvé qu’il avait été empoisonné par un de ses palefreniers anglais qui, par patriotisme, ne voulait pas qu’un Français eût pu gagner une course grâce à un Anglais. Cela fit beaucoup de bruit. »
    [Pierre Messager.- Petite histoire des courses .- Le Crapouillot, 1975, n° 36, pp 7-26, (p 14)]

    1778 – DUCK-SHOT – Jument « Miss Nightingale » : une autopsie positive
    Texte des journalistes Craig et David Brown : « Un des plus anciens cas d’empoisonnement volontaire par administration de drogue remonte à 1778, où « Miss Nightingale », appartenant à Hugh Bethell de Hull, était engagée dans une course à Boroughbridge. Elle était la grande favorite, jusqu’à ce qu’on la trouve morte dans son box, le dimanche précédant la course. Une autopsie révéla qu’elle avait un kilogramme de « duck-shot » (drogue) dans les intestins. Un homme fut arrêté et jugé, mais il fut acquitté par manque de preuves. »
    [Craig et David Brown . – [Le livre des listes des sports] (en anglais) .- London (GBR), Sphere Book Limited, 1983 .- 226 p (p 134)]

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