Régulièrement, et de plus en plus, les sportifs et les coachs mettent en avant la part prépondérante du mental pour explique la réussite dans telle ou telle spécialité pratiquée à haut niveau.
Des chiffres à la louche qui traduisent quand même une réalité
Selon la formule de Mark Twain, il existe trois sortes de mensonges : “Les mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques”. Etant complètement d’accord avec cette métaphore, je ne crois qu’à mes propres chiffres, résultats d’une trentaine d’années de recherches, compilations et mises à jour au quotidien avec le concours efficace de Philippe Fetter comme équipier de luxe.
A la fin de cette 108e édition du Tour, alors que les faits sont encore ”chauds”, je vous invite à une prolongation sur les chiffres remarquables de cette Grande Boucle 2021 qui a vu la victoire de Tadej Pogacar, le Cannibale des Balkans, un géant de la Route superdoué, précoce et au panache emballant.
Les organisateurs de l’épreuve étant les premiers à falsifier les données métriques des difficultés, comment reprocher à certains coureurs de bouster artificiellement leur potentiel ? Chacun dans sa fonction est prêt à tout pour se valoriser afin d’être le plus remarquable.
Tout d’abord, avant d’analyser la fréquentation des natifs d’Armorique sur les 108 éditions, il faut définir les frontières exactes de cette province française.
– Soit on considère la région Bretagne, région administrative depuis le 1er janvier 2016, composée des quatre départements : Côtes-d’Armor (ex Côtes-du-Nord), Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan,
– Soit on y ajoute la Loire-Atlantique (ex Loire-Inférieure) qui fait partie de la région Pays-de-Loire mais qui revendique son rattachement à la région Bretagne.