L’Equipe du 4 juillet sort deux pages sur Perico en zappant à la fois sa violation des règles antidopage et les magouilles de l’UCI lui ayant permis d’être blanchi et de remporter le Tour de France 1988.









Dans le sport depuis le milieu des années 1970, il servait – en retardant l’élimination urinaire – à camoufler la prise de stéroïdes anabolisants, notamment de testostérone. Dans le cas des jeunes Indiens, l’ensemble du groupe – 22 compétiteurs – a été testé positif au même produit que celui qui avait failli faire déclasser Pedro Delgado du Tour de France 1988.
Vingt-deux d’un coup, c’est forcément une prise collective, probablement d’un complément alimentaire contaminé par le fabricant. Dans ce cas, l’Agence antidopage indienne doit enquêter sur la composition précise de ce complément afin de détecter le dopant associé censé être masqué par le probénécide. Cette affaire inédite de 22 sportifs pris d’un coup par la patrouille, nous motive pour publier, enrichie et actualisée la fiche du Dictionnaire du dopage consacrée au probénécide.
En fichier joint (PDF) – Dictionnaire du dopage : Fiche PROBENECIDE