Le cycliste consommateur de tramadol dans un grand Tour peut, pendant plusieurs étapes, envoyer dans le décor ses collègues sans que la réglementation antitramadol n’ait pu empêcher la moindre gamelle.





Le tramadol, un antalgique puissant, consommé en fin de course pour – malgré le mal aux jambes – appuyer plus fort sur les pédales, peut provoquer chutes et addictions. Il répond ainsi aux trois critères du dopage :
Et pourtant, alors que deux suffisent pour être prohibé, malgré plusieurs demandes officielles : MPCC, UCI, Sky, le tramadol ne figure toujours pas en liste rouge. Probablement que l’Agence mondiale antidopage (AMA) attend pour l’inscrire dans le Code mondial antidopage une chute mortelle.