Cyclisme ton histoire – Des dépressions nerveuses chez les Géants de la Route, c’est possible !

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Mark Cavendish, Le Cav, la dernière victime connue, en témoigne

Depuis bientôt deux ans le meilleur sprinteur du monde a déserté les emballages d’arrivée des grandes classiques d’un jour et des étapes des trois Monuments.

CIO et AMA – Les contre-performances chroniques des gendarmes antidopage ou “la course à la lenteur”

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[publié le 26 juin 2017]

Pour les principales substances dopantes utilisées, le temps de latence entre le début de l’emploi par les sportifs, l’interdiction officielle (en liste rouge) et la détection effective dans les liquides biologiques, se compte en années, voire en décennies. Ces délais illustrent l’incapacité des instances à lutter efficacement contre les professionnels de la triche pharmacologique.

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Gynécomastie, Bitch Tits et substances dopantes

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Afin de compléter le commentaire de Guillaume (cf article Le dopage des sportifs indiffèrent les sponsors), nous vous proposons un éclairage sur l’apparition de seins féminins chez les sportifs mâles.

L’apparition d’une gynécomastie ou glande mammaire chez l’athlète masculin adulte, témoigne d’une très probable consommation de substances dopantes, notamment anabolisantes. La gynécomastie se définit par une hyperplasie ou prolifération anormale, avec augmentation de volume du tissu mammaire, non tumorale, chez l’homme pouvant aboutir à une féminisation complète de la glande. Les culturistes gros consommateurs d’hormones en tout genre sont particulièrement exposés à cet effet collatéral inattendu et indésirable.

Explications. La testostérone et certains stéroïdes anabolisants pris au long cours ou par cures itératives, sous l’effet de l’aromatase – une enzyme présente dans le tissu adipeux et dans le foie – sont transformés en estrogènes dont l’action est prépondérante dans la croissance du sein féminin. D’autres médicaments ou drogues tels que amphétamines, gonadotrophines chorioniques (boosteur de testostérone), marijuana et spironolactone (diurétique), appartenant également à la pharmacopée sportive, peuvent, eux aussi, induire une gynécomastie.

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A titre préventif, les sportifs consommateurs de substances dopantes associent aux androgènes des antiestrogènes mais cette parade en amont n’est pas sûre à cent pour cent.

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