◊ Le pro de la dope sait parfaitement ce qu’il doit prendre ou ne pas prendre pour, à coup sûr, ne pas se faire épingler !
◊ En revanche, celui qui ne se dope pas, ignore tout ce qui peut le rendre positif

Tant que le but ultime de la presse tricolore sera à chaque podium obtenu aux Jeux olympiques, d’encenser la France et ses athlètes afin de pouvoir titrer dans leurs colonnes en long et en large : « Rio 2016 : La France bat son record de médailles », elle adressera un message subliminal aux sportifs, autrement dit, en clair, fera
Le Journal du Dimanche, 21 août 2016
Curieusement, dès qu’un sportif ‘’bleu-blanc-rouge’’ se fait prendre par la patrouille, pour ne pas faire tache à la joie et au bonheur ambiant, il est ostracisé en quelques lignes. De son côté, la pandémie de dopage adresse un grand merci aux médias obnubilés par le seul bilan des médailles. Les journalistes sportifs ne sont pas isolés dans cette dérive, ils sont accompagnés par le ministère des Sports dit ‘’ministère de la performance’’ qui ne pense qu’à ça.
Rappelons que, depuis au moins cinquante ans, le classement des pays ayant engrangé le plus de médailles à la fin des JO est très proche de la hiérarchie des nations adeptes des drogues de la performance.
La consommation des drogues de la performance concerne tous les sports, de l’haltérophilie au jeu de fléchettes, en passant par le foot et le rugby. Cette dérive est boostée :
– En premier par la compétition (ego)
– Elle-même stimulée par la médiatisation
– En clair, plus la concurrence est forte, plus il y a de médias, plus il y a de dopage.
La triche et le mensonge étant consubstantiels à l’homme (cf les politiques) resteront sans effet.
Pour Pinocchio, pas besoin de la contribution d’un synergologue pour savoir qu’il ment
Toutes les grandes envolées moralisatrices du ministère des Sports animé depuis avril-août 2014 par le couple Braillard-Kanner n’y pourront absolument rien. Comme, en plus, ces deux personnages n’ont aucune légitimité pour donner un quelconque avis sur la question (aucune formation de médecin, de pharmacien ou de physiologiste), ils feraient mieux de s’occuper sérieusement du sport scolaire car on peut imaginer qu’ils ont fréquenté assidûment ( ?) pendant plusieurs années les bancs des écoles ainsi que les gymnases et terrains de sport leur permettant d’acquérir ainsi une certaine expérience de la pratique des activités physiques pendant cette période.
Patrick Kanner (ministre de la ville et de la Jeunesse et des Sports) et Thierry Braillard (secrétaire d’Etat chargé des Sports)