5 réflexions au sujet de « Rugby – Dopage : la suspicion légitime colle parfaitement aux gabarits des Springboks »

  1. trailer65200

    BjrQui reste-t-il encore vivants comme  rugbyman de l equipe sud africaine champions du monde contre les blacks ? Quelle etait la potion magique a l epoque mais pour ceux qui sont  sur ce cliché, qui est le nouveau Panoramix ?A méditer et j ai rien dit.JéjéEnvoyé depuis mon smartphone Samsung Galaxy.

  2. papycouca31

    BJR. Il y a une vingtaine d’années déjà, je pratiquais le rugby en fédéral et le dopage y était monnaie courante surtout en fédéral 1. J’avais été recruté par un club de fédéral 1 alors que je jouais en fédéral 3. Lors de mes premiers mois, naïf et peu informé je pensais vraiment qu’il était possible d’avoir un tel physique tout en jouant au rugby comme de nombreux joueurs arrivant à l’époque de Pro D2 et Top 16 [NDLA : en 2004]. Je me suis battu pour atteindre cet objectif naturellement bien sur malgré les moqueries de ces joueurs à mon égard. Ils me conseillaient d’arrêter de m’acharner à la salle naturellement, mais de m’aider en prenant des produits dopants en parallèle. Malheureusement , l’avenir leur donnera raison. J’ai terminé avec une fracture de fatigue et je n’ai jamais perdu mes amas graisseux localisés. Bien évidemment, la grande famille du rugby ne c’est guère souciée de moi après cette grave blessure. Finalement, déçu et dégouté j’ai arrêté le rugby.

  3. Stephane Louis

    J’ai le même raisonnement avec un certain Rafael Nadal, toujours plus musclé d’année en année et surtout particulièrement énorme à côté des Federer, Djokovic, etc. Saura t-on la vérité un jour? je ne crois pas, car certainement trop protégé par l’AMA puisqu’elle même a fini par autoriser la PRP (que Nadal use à tout va bien avant qu’elle fut légalisée). Me trompe-je Docteur ?

    • La question concernant le traitement par PRP (plasma riche en plaquettes, ces derniers sont des cellules sanguines intervenant dans l’hémostase sanguine prélevées sur le sportif lui-même) a déjà été abordé dans ce blog sur la thématique « traitement licite ou illicite ».
      Dans un premier temps, l’AMA a prohibé en intramusculaire le PRP au prétexte qu’il contient des facteurs de croissance. Depuis 2011, cette technique réparatrice notamment de cartilage ou tendons usés par le surmenage sportif intense n’est plus en liste rouge puisque tout un chacun peut recevoir ce type de traitement pour soigner un cartilage, tendon ou muscle défaillant.
      D’autre part, les études menées par des équipes de scientifiques indépendants de l’AMA ont démontré que le PRP en dehors de réparer n’améliore pas le rendement de l’athlète.
      En l’état actuel de nos connaissances, c’est ce que l’on peut dire aujourd’hui.
      En ce qui concerne Rafaël Nadal, sa force consiste – par la puissance de ses coups – à laminer ses adversaires. Compte tenu que ses contrôles antidopage sont négatifs ou en tout cas non révélés par la FIT, on ne peut l’accuser même si l’on sait que depuis le début de la lutte en 1965, il existe des substances indécelables ce qui rend caduque la défense : « Je ne me dopage pas, j’ai passé 200 contrôles tous négatifs !!! »
      En revanche, et malheureusement en raison de l’inefficacité des contrôles, on ne peut être taxé de mauvais esprit en ayant une suspicion légitime vis-à-vis de la longévité des performances et du physique du tennisman gaucher espagnol qui règne depuis 2005 sur la terre battue de Roland-Garros. La surface ocre étant la plus physique de toutes.
      Rappelons que le dopage booste en priorité le rendement du sportif. Sa gestuelle naturelle ne sera pas amoindrie par les médocs de la perf mais au contraire n’en sera que meilleure.

      BLOOD SPINNING (*) [platelet-rich plasma (PRP)]

      • Liste AMA :
       2005 : mise en garde (méthode controversée)
       2010 : prohibée par voie musculaire ; autorisée pour les
      tendons, ligaments, cartilages avec déclaration
      d’usage
       2011 : toutes les voies d’injection sont autorisées
      « En dépit de la présence de certains facteurs de croissance, les PRP ont été retirées de la Liste puisque les études actuelles ne démontrent pas de potentiel d’amélioration de la performance au-delà d’un effet thérapeutique. Il est à noter que les facteurs de croissance individuels sont interdits lorsqu’ils sont administrés séparément sous forme de substances purifiées, tel que précisé dans la section S.2.5. »
      [communiqué septembre 2013]

      • stephane

        Merci pour les précisions, doc. !
        On voit bien que l’AMA, en plus d’etre passablement incompétente pour déceler tous les produits dopants, directes ou indirectes, autorise assez facilement et rapidement des techniques assez limites… Un facteur de croissance est un facteur de croissance, non !?! j’aimerais beaucoup savoir comment ils « mesurent » l’absence ou la présence d’amélioration des performances, c’est quand meme tres compliqué !
        Et subir une PRP en pleine compétition, toujours pas du dopage ? Faut dire que Nadal a déja subi des infiltrations de glucocorticoides en plein Roland Garros alors bon…

        L’AMA, aucune crédibilité et Nadal avec son physique de body buildé, pas plus…

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