PSG-CHELSEA : bonjour l’éthique ou le mépris du corps

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Depuis plusieurs mois, Marco Verratti – un rouage essentiel du milieu de terrain parisien – passe son temps entre quelques séquences de jeu en match et de longs séjours auprès du staff médical dans le but de venir à bout d’une pubalgie (inflammation des attaches musculo-tendineuses des groupes musculaires se fixant autour du pubis). Selon L’Équipe du 7 mars : « A priori Verratti pourrait jouer mercredi contre Chelsea sous infiltration, au moins une partie de la rencontre, mais cette décision devrait lui revenir. »

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Marco Verratti

Une fois de plus, le milieu sportif s’assoit copieusement sur la santé de ses ouailles. Si piquouser un footballeur pour lui permettre de jouer ne rentre pas dans la définition du dopage, il faut alors supprimer du dictionnaire le mot qui irrite tant le monde du foot.

  • Faire une infiltration dans une stratégie thérapeutique où le repos fait partie de la tactique : OK.
  • Faire une INFILTRATION POUR PÉNÉTRER SUR LA PELOUSE ET JOUER, ce n’est pas de la médecine, c’est du DOPAGE. Depuis Hippocrate et son précepte Primum non nocere (d’abord ne pas nuire), l’éthique médicale ne peut approuver une telle pratique !

INFILTRATION

Car, en clair, le corps de Verratti ne veut pas courir et dribbler mais le joueur et son staff lui disent : « Ferme-là et tape dans le ballon ! » Avec un tel régime, le jeune Italien court tout droit vers la salle d’opération et pour couronner le tout sera obligé de faire l’impasse sur l’Euro 2016.

Merci l’infiltration.

INFILTRATIONS LE JOUR DE L’EPREUVE

 

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